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Jeux olympiques d’hiver 2022 de Pékin: beaucoup de Belges, peu de (vraie) neige

Les Jeux Olympiques d’hiver de Pékin, deuxièmes olympiades à avoir lieu depuis le début de la pandémie, sont uniques à plus d’un titre. Passage en revue à partir de chiffres éloquents.

180

Les Jeux de Pékin débutent le 4 février, 180 jours après la fin des Jeux d’été de Tokyo, le 8 août dernier. Les Jeux d’été et d’hiver sont organisés endéans la même année pour la première fois depuis 1992. Il y a trente ans, les Jeux d’hiver d’Albertville s’étaient achevés le 23 février tandis que l’olympiade de Barcelone avait débuté le 25 juillet.

3

Les Jeux se déroulent pour la troisième fois d’affilée en Asie, une première. L’édition hivernale 2018 s’était tenue à PyeongChang (Corée du Sud) et Tokyo a accueilli les Jeux d’été 2020-2021. Pékin est aussi la première ville à accueillir les Jeux d’été et d’hiver.

La délégation belge aux Jeux d’hiver

1924 Chamonix (Fra) 18

1928 Saint-Moritz (Sui) 25

1932 Lake Placid (USA) 5

1936 Garmisch-Partenkirchen (Ger) 27

1948 Saint-Moritz (Sui) 11

1952 Oslo (Nor) 9

1956 Cortina d’Ampezzo (Ita) 4

1960 Squaw Valley (USA) 0

1964 Innsbruck (Aut) 8

1968 Grenoble (Fra) 0

1972 Sapporo (Jpn) 1

1976 Innsbruck (Aut) 4

1980 Lake Placid (USA) 2

1984 Sarajevo (Yug) 4

1988 Calgary (Can) 1

1992 Albertville (Fra) 5

1994 Lillehammer (Nor) 5

1998 Nagano (Jpn) 1

2002 Salt Lake City (USA) 6

2006 Turin (Ita) 4

2010 Vancouver (Can) 8

2014 Sotchi (Rus) 7

2018 PyeongChang (Kor) 22

2022 Pékin (Chn) 2* (la plus grande délégation depuis 1936)

Les médailles belges aux Jeux d’hiver

1924 Chamonix, bob à quatre, bronze, René Mortiaux, Charles Mulder, Paul Van den Broeck, Victor Verschueren, Henri Willems

1928 Saint-Moritz, patinage artistique, bronze, Robert Van Zeebroeck

1948 Saint-Moritz, patinage artistique en couple, or, Micheline Lannoy, Pierre Baugniet

1948 Saint-Moritz, bob à quatre, bronze, Max Houben, Freddy Mansveld, Louis-Georges Niels, Jacques Mouvet

1998 Nagano, 5.000 mètres patinage de vitesse, bronze, Bart Veldkamp

2018 PyeongChang, patinage de vitesse départ massif, argent, Bart Swings

38

Sarah Aerts, spécialiste du bobsleigh, aura 38 ans et 24 jours quand elle prendra part à sa compétition à Pékin. Elle est la Belge la plus âgée de l’après-guerre à participer aux Jeux d’hiver. Le record était détenu par Katrien Aerts, qui avait 37 ans et 342 jours à Sotchi, quand elle avait participé à la compétition de ski freestyle.

17

Evy Poppe, adepte du snowboard, aura 17 ans et 340 jours au début des qualifications du slopestyle. Elle est la plus jeune Belge des Jeux d’hiver depuis la Seconde Guerre mondiale dans une discipline officielle. La patineuse artistique Katrien Pauwels était jusqu’à présent la plus jeune : elle avait 18 ans et 99 jours lors des Jeux de Sarajevo en 1984.

7

Bart Swings est le septième à participer au moins à trois olympiades hivernales. Les six autres :

Elfje Willemsen (bobsleigh, 2010/2014/2018)

Kevin Van Der Perren (patinage artistique, 2002/2006/2010)

Pieter Gysel (short-track, 2002/2006/2010)

Pierre Huylebroeck (patinage artistique, 1948/1952/1956)

Marcel Leclef (bobsleigh, 1948/1952/1956)

Max Houben (bobsleigh, 1928/1932/1936/1948 – quatre olympiades, un fait unique)

20,9

En millions, le nombre d’habitants que compte Pékin. La capitale est de loin la ville la plus peuplée à avoir organisé les Jeux d’hiver. Sapporo a été la seule ville à franchir le cap du million (1,15) en 1972. À titre de comparaison, la cité sud-coréenne de PyeongChang n’abritait que 43.666 âmes en 2018.

1

En pourcentage, le nombre de jours de neige en février, dans le district de Yanqing, à quelque septante kilomètres de Pékin, où se déroulent les épreuves de ski alpin. 300 canons à neige doivent fournir l’indispensable quantité de neige artificielle, ce qui nécessitera des millions de litres d’eau. Il faut donc nuancer la théorie selon laquelle ces Jeux d’hiver seraient « les plus respectueux de l’environnement de toute l’histoire », parce qu’on y a surtout recours à des énergies renouvelables.

350 km/h

La vitesse maximale du nouveau TGV de China Rail. En plus, le train est équipé d’un réseau internet 5G. Ce train doit acheminer athlètes, journalistes et officiels de Pékin à la ville de Zhangjiakou, à 170 kilomètres de la capitale. C’est le site réservé aux compétitions de ski de fond, de saut à ski et de snowboard, entre autres.

3.000

Le nombre de figurants qui se produiront durant la cérémonie d’ouverture à Pékin, soit un cinquième du nombre actif durant la mémorable cérémonie des Jeux d’été 2008, où on dénombrait… 2.008 batteurs.

0

Le nombre de spectateurs étrangers admis au stade du Nid d’Aigle pour la cérémonie d’ouverture et dans les tribunes des autres événements. La Chine applique des règles très sévères dans sa lutte contre la pandémie.

4

Pour la quatrième fois en cinq éditions, la ville qui organise les Jeux d’hiver est située à une altitude inférieure à 250 mètres. Pékin est à 44 mètres au-dessus du niveau de la mer. Turin (2006) était à 239 mètres, Vancouver (2010) au niveau de la mer et Sotchi (2014) à 65 mètres. PyeongChang affichait une altitude de 750 mètres.

7

Le programme d’hiver accueille sept nouvelles disciplines, dont quatre pour équipes mixtes. Les Jeux d’hiver comptent 109 épreuves, 52,75% pour les hommes, 47,25% pour les femmes. Cette différence de 5,5% est la plus petite de tous les temps.

45

Selon l’agence de statistiques Gracenote, c’est le nombre de médailles que va remporter la Norvège. La Norvège serait pour la deuxième fois en tête du classement des médailles, devant le Comité Olympique russe (32), l’Allemagne (25), les USA (22) et le Canada (22). En 2018 , le petit pays scandinave (5,5 millions d’habitants) était déjà premier avec 39 médailles devant l’Allemagne (trente), le Canada (29), les USA (23) et les Pays-Bas (vingt).

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