
Thorgan Hazard, le bleu des Diables Rouges
Le tout nouveau Diable Rouge Thorgan Hazard parle de sa « femme », de golf et de son rêve ultime…
Thorgan Hazard : « J’ai une copine depuis cinq ans. Nous nous sommes rencontrés dans un camping du sud de la France. Un amour d’été qui dure parce que nous n’habitons pas loin l’un de l’autre et que nous avons continué à nous voir. Parfois, je dis que c’est ma femme. C’est normal, après cinq ans. Elle n’est pas encore vraiment mon épouse puisque nous ne sommes pas mariés mais ce n’est plus non plus une simple petite copine. Serais-je un jeune père ? Peut-être, on verra. »
« Je suis peut-être plus mûr que d’autres parce qu’il n’est pas évident de quitter sa famille dès l’âge de 14 ans. Et je pense qu’on devient plus vite un homme au sein d’un centre de formation français qu’en restant sous le toit des parents. Je n’ai jamais vécu dans une famille d’accueil. A Lens, ça ne se fait pas. A Chelsea bien, semble-t-il. Et à Waregem aussi. Nous, nous étions à l’internat. Et là, il faut se prendre en main. »
« A Lens, nous habitions en ville mais c’est tout petit, incomparable avec Lille, où Eden était. Leur centre de formation était à la campagne et l’école en faisait partie. Il sortait donc très peu. A Lens, j’ai vécu cela au cours des deux dernières années mais avant, j’allais à l’école en ville et j’avais donc des contacts avec les autres, même si les jeunes du club avaient tendance à rester ensemble. »
« Disons qu’aujourd’hui je suis… un jeune adulte. J’ai 20 ans, une maison, une voiture, un permis de conduire et cela fait déjà deux ans que je vis avec ma copine. Nous avons aussi un chien. Ma vie est cependant dictée par le football. Sur ce plan, notre famille est un peu spéciale. Mais je vais aussi au bowling, au cinéma. Je fais aussi du minigolf mais je veux finir par faire du « vrai golf ». Je vais prendre des cours avec Davy De fauw. Je ne manque jamais un tournoi à la télé, j’adore ce sport. »
« Sur le plan sportif, tout va pour le mieux. On ne peut jamais rien prédire. Je suis parti à Chelsea, j’ai atterri ici et cela a marché puisque nous avons terminé deuxièmes, ce à quoi personne ne s’attendait. Moi non plus, d’ailleurs. Tactiquement, nous étions bien en place, avec de bons jeunes et des joueurs plus âgés pour nous diriger. Le bon mix quoi. Et il y a du talent, beaucoup de talent ! Des gars qui ont joué plus haut, qui ont été formés en France ou à Anderlecht. »
« Lorsque Chelsea est venu me chercher à Lens, je suis resté un mois à Londres pour m’adapter à la ville, au club. Après, nous avons cherché une équipe qui me permette de jouer en équipe première. Pas en Angleterre car je venais de Lens, en D2 française, et peu de clubs anglais se souciaient de moi. A Zulte Waregem, par contre, on était heureux de me voir arriver. »
« Killian, mon deuxième frère, joue à présent en U19 à Lille. Il semble également sur le bon chemin. Dans la famille, on rêve tous de jouer un jour tous les trois ensemble (il rit). D’un point de vue logistique, ce serait plus facile pour mes parents. Nous sommes déjà deux à faire partie du même club… Pour Eden, tout est allé très vite. Moi, j’y suis allé à mon rythme. Killian aussi. Il est très cool et j’essaye de le rester aussi. »
PAR PETER T’KINT
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