Image d'illustration. © Getty

Montants limités, fini le cash…: voici les nouvelles règles de rémunération du football amateur

Après l’Union belge de football et Voetbal Vlaanderen, c’est au tour de l’Association des clubs francophones de football de valider le nouveau cadre financier pour le football amateur. Il entrera en vigueur le 1er juillet.

L’Association des clubs francophones de football (ACFF) a validé à son tour un nouveau cadre financier pour le football amateur, qui entrera en vigueur à partir de la saison 2023-2024. L’aile francophone de l’Union belge de football l’a annoncé ce mercredi dans un communiqué.

Les principaux points de ce cadre financier concerne la rémunération des joueurs amateurs. Ils pourront percevoir jusqu’à 4.500 euros imposables par saison, avec un maximum de 100 euros imposables par point. « Ces sommes sont totalement libérées de cotisations sociales, car elles sont considérées comme des défraiements et pas comme des salaires », a souligné l’ACFF. Les clubs de football amateur qui souhaitent payer plus que 4.500 euros à leurs joueurs devront se soumettre à la législation fiscale et sociale en vigueur.

A partir du 1er juillet, les clubs de football amateur ne pourront plus payer leurs joueurs que par virement bancaire, au départ du compte du club. De plus, tous les clubs amateurs devront signer une convention avec les joueurs et enregistrer cette convention à la fédération. Une convention-type sera mis à la disposition des clubs et des joueurs. Les clubs amateurs devront enregistrer leur budget sur une plateforme digitale. Les fédérations mettront un support informatique à la disposition des clubs.

Début de la nouvelle réglementaire du football amateur

Ces nouvelles règles de gouvernance avaient été approuvées le 13 février par l’Union belge de football (URBSFA) et Voetbal Vlaanderen lors d’un Conseil supérieur du football. L’ACFF avait indiqué qu’elle prendrait une décision plus tard.

Ces changements, qui prendront effet à partir du 1er juillet 2023, interviennent à la demande des clubs, qui avaient tiré la sonnette d’alarme pendant la période du coronavirus, parce que les choses allaient mal sur le plan financier. L’Union belge et ses deux ailes ont mené une enquête auprès de 1.000 clubs afin d’identifier les points sensibles.

Contenu partenaire