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Yanina Wickmayer a trouvé sa voie

Après des années 2011 et 2012 chaotique, la Belge Yanina Wickmayer est désormais sur le bon chemin.

Le 19 avril 2010, Yanina Wickmayer, alors âgée de 19 ans, occupait la douzième place au classement mondial. Elle semblait avoir accroché le wagon formé par Victoria Azarenka, Petra Kvitova et Agnieszka Radwanska, des filles de sa génération ou qui ont le même style de jeu qu’elle. Cette année-là, la Brabançonne disputa encore les demi-finales de l’US Open mais la saison qui suivit fut perturbée par de (trop) nombreuses blessures et des changements dans son entourage. De plus, alors que le jeu de ses trois rivales de l’ex-bloc de l’est évoluait, elle semblait stagner. Lorsqu’elle était moins en forme ou que son adversaire parvenait à la contrer, elle n’avait pas de plan B. Il est vrai que peu de joueuses ont une solution de repli -même Maria Sharapova joue toujours de la même (très bonne) façon – mais un peu de travail tactique et technique aurait certainement pu lui permettre de progresser.

Ce travail à long terme fut souvent réduit à néant par des blessures -elle a connu des problèmes de dos en 2011 et a non seulement été absente des terrains pendant cinq mois mais elle a également dû modifier son service- et des changements trop rapides d’encadrement. Avec le retour du Slovaque Vladimir Platenik, elle semble tout de même avoir trouvé sa voie.  » Je suis plus âgée, maintenant « , disait-elle en Australie.  » J’ai compris que lorsque je collabore avec quelqu’un, c’est dans le but que cette personne me fasse progresser. Il y a quelques années, je n’étais pas prête à cela. J’étais plus jeune, plus bornée, je n’en faisais qu’à ma tête.  » Premier constat : son programme est plus équilibré et comporte moins de tournois. Dans ce contexte, il est tout de même étonnant qu’elle prenne part au match de Fed Cup en Suisse, le week-end prochain. Car il n’est pas évident de passer directement de la terre battue de Berne à la surface dure de Dubai. Wickmayer ne doit cependant pas se faire de souci car la saison est encore longue. Et si Dominika Cibulkova et Nadia Petrova, deux anciennes élèves de Platenik, ont approché le top 10 mondial, pourquoi n’y arriverait-elle pas ?

Filip Dewulf

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