
Les poissards
1. Kevin De Bruyne
ON S’INQUIÈTE POUR SON K
Depuis la Coupe du monde russe, on n’a plus jamais vu la peau rouge de KDB s’assortir avec les couleurs du maillot des Diables. Le maître à jouer des Citizens enchaîne les blessures encore plus vite que les caviars, à tel point qu’il a dû laisser les clés du camion skyblue à Bernardo Silva. 1.700 minutes jouées cette saison, c’est trop peu pour rappeler à la planète foot qu’il est devenu le meilleur relayeur du monde. Même si 90 contre Tottenham avaient suffi pour remettre son nom à la table des géants.
2. Obbi Oularé
PAUVRE D’OBBI
Un but toutes les 104 minutes jouées. Dit comme ça, ça fait penser au ratio des meilleurs attaquants européens. Le problème, c’est que ceux-là, ils jouent plus que 104 minutes par saison. Arrivé blessé, retapé à l’automne puis sorti sur blessure au beau milieu de nulle part lors d’un match d’Europa League presque anecdotique en Turquie, Obbi a toujours la poisse collée aux crampons. Petite consolation : finalement, il n’a marqué qu’un but de moins qu’Orlando Sa.
3. Thomas Meunier
À NOS ACTES MANQUÉS
Vous connaissez sans doute cette impression. Ce soir, vous décidez de rentrer tôt. Et dans la foulée, vos potes vivent la soirée du siècle. Vous voilà condamnés à la revivre comme spectateur. C’est un peu l’histoire de l’année de Thomas Meunier : suspendu en demi-finale du Mondial contre la France, blessé pour les tragiques huitièmes de finale de C1 contre Manchester United, puis encore absent pour le PSG-Monaco synonyme de titre de champion. Le fameux sens du timing.
Landry Dimata
MAUVE-AIS SOUVENIRS
Il était revenu en Belgique pour tout casser, après une année passée dans la déprimante ville de Wolfsburg. Malheureusement, c’est surtout son corps qui a fait crac. Treize buts marqués contre seize matches ratés à cause de blessures aussi nombreuses que mystérieuses. Et le problème, c’est que d’ici la fin de la saison, l’un des deux compteurs de Landry a beaucoup plus de chances de grimper que l’autre. On parle aussi des problèmes d’a(r)gent ? Allez, non, la coupe est déjà pleine.
Christian Benteke
LE CORPS DU CHRIS
Le Chris a ressuscité le jour de Pâques. Pas sûr pour autant qu’il ait volontairement attendu 358 jours avant de marquer à nouveau, juste par amour des jeux de mots dans les journaux. Entre ces deux buts, Big Ben a eu le temps de faire une » Januzaj inversée « , manquant un deuxième Mondial de suite après avoir été repris pendant toutes les qualifs. Et de se blesser au genou, évidemment. Quelqu’un connaît une formule magique pour se débarrasser de la poisse ? Non, pas vous monsieur Vermaelen.
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