Frédéric Leidgens : » Je suis un psychopathe du détail «
La semaine dernière, Pierre François a dévoilé le nom du futur directeur commercial du Standard. C’est à l’actuel teammanager (jusqu’au 10 janvier 2008), Frédéric Leidjens, qu’incombera la tâche de dynamiser commercialement le club. Attaché de presse au Standard depuis près de cinq ans, Leidjens nous parle de ses projets futurs et revient sur son rôle de médiateur entre journalistes et joueurs.
Vous montez en grade dans l’organigramme du Standard. Aviez-vous fait le tour de la question dans votre fonction actuelle ?
D’abord, je ne pouvais pas refuser une telle proposition. C’est un nouveau challenge, une promotion que m’offre le club. Et j’en suis très fier. Après cinq ans, il est vrai aussi que j’avais acquis certains automatismes, même si au départ j’ai dû me familiariser avec un milieu qui m’était nouveau : je venais plus du tennis et du golf que du foot. Grâce à cette fonction, j’ai pu me tisser un réseau de relations intéressant. C’est pourquoi, sans vouloir passer pour un prétentieux, je ne suis pas non plus trop surpris d’avoir obtenu ce poste.
Quels sont vos futurs projets en tant que directeur commercial ?
La première chose à faire, c’est continuer à trouver de bons sponsors. Autrement dit, des partenaires à la fois beaux et solides. On veut aussi créer un univers Standard. Et ça passe entre autres par la mise sur pied de Rond Central : un lieu de conférences et de débats où devraient se mélanger homme politiques, personnages du monde culturel, etc. La première devrait être pour septembre 2008 avec comme invité, je l’espère, Bernard Tapie. L’arrivée de concerts à Sclessin fait aussi partie des possibilités. Rehausser la qualité des business seats, améliorer l’accueil des invités font également partie de mes priorités. Je suis un peu comme Michel Preud’homme, un psychopathe du détail.
Au poste d’attaché de presse, quels ont été les moments les plus délicats ?
Malgré quelques boycotts, avec la DH ou Foot Mag, par exemple, depuis trois ans, les relations entre le Standard et la presse sont au beau fixe. Parfois, il m’arrive de devoir refuser des demandes d’interviews, comme dans l’affaire Espinoza/Renard, mais c’est très rare. J’ai aussi dû influencer ceux que j’appelle les » petites stars » en leur rappelant que le jour où la presse n’est plus là pour eux, c’est leur carrière qui en pâtit.
Réservez-vous des exclusivités à une certaine presse ?
Non, c’est un leurre. La seule exclusivité est réservée au Standard Magazine, réalisé en partenariat avec Sud Presse. Pour le reste, j’ai toujours eu la volonté de mettre tous les journalistes sur le même pied. J’ai toujours refusé le copinage. Les journalistes m’invitaient souvent à leurs parties de poker. Ce que j’ai refusé à chaque fois. Aujourd’hui, je me réjouis de pouvoir les rejoindre.
THOMAS BRICMONT
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