
Un patient pourra être testé cinq jours après une allergie à une anesthésie générale
Des chercheurs de l’Hôpital universitaire d’Anvers ont montré qu’il était possible de tester un patient cinq jours après une réaction allergique à une anesthésie générale. Dans le passé, un tel test ne pouvait se faire qu’après six semaines, ce qui signifiait que des interventions vitales étaient reportées.
« Reporter les interventions n’est plus nécessaire« , selon l’immunologiste Dr Marie-Line van der Poorten. « L’idée que des tests corrects ne peuvent être effectués qu’à partir de six semaines après la réaction est définitivement rejetée avec ces nouvelles informations. »
Cette percée optimisera la qualité des soins à l’avenir, tant pour les patients que pour les médecins.
« L’Hôpital universitaire d’Anvers est reconnu internationalement comme un centre d’excellence pour les allergies aux médicaments et les allergies pendant l’anesthésie générale« , a souligné le Dr van der Poorten. L’American Academy of Allergy, Asthma & Immunology qualifie l’étude de « changeur de pratique ».
Les réactions allergiques à l’anesthésie sont relativement rares. Cela se produit en moyenne dans un cas sur 10.000. Cependant, si elles se produisent, elles peuvent mettre la vie du patient en danger.