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Les mystérieux microbes du métro de New York

Des centaines d’espèces de bactéries et de microbes parfois mystérieux vivent dans le métro new-yorkais, la plupart inoffensifs, mais on y trouve aussi des fragments associés à l’anthrax et à la peste bubonique, selon une étude publiée vendredi.

Des chercheurs de l’université américaine de Cornell ont publié la première carte des microbes trouvés dans les 960 km du métro, fréquenté chaque jour par plus de cinq millions de passagers.

Leur première conclusion: « pas besoin d’éviter le métro, ou de mettre des gants ». La majorité des 637 espèces de bactéries, virus et champignons qui y ont été recensées ne présentent pas de danger.

Mais les chercheurs ont fait une autre découverte, en séquençant l’ADN de leurs récoltes: près de la moitié des séquences d’ADN collectées ne correspondait à aucun organisme connu, selon Cornell.

« Les microbes qui vivent dans le métro de New York sont pour la plupart inoffensifs, mais incluent des échantillons de bactérie causant des maladies résistantes aux médicaments, et même des fragments d’ADN associés à l’anthrax et à la peste bubonique », a précisé l’université.

Les chercheurs ont précisé que cela ne voulait pas dire que ces bactéries étaient vivantes, et des cultures menées ensuite n’ont pas montré trace de vie.

Les chercheurs ont eu une autre surprise: à la station de métro South Ferry, inondée durant l’ouragan Sandy en novembre 2012 et qui, à l’époque du projet n’avait pas rouvert, ils ont trouvé dix espèces de bactéries correspondant à un environnement marin. Elles ne se trouvaient dans aucune autre station.

Pour l’étude, une équipe composée de nombreux étudiants, avait collecté de l’ADN sur les tourniquets, les sièges, les portes, les poignées et autres surfaces du métro.

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