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Chaque année, la rage tue 59.000 personnes dans le monde

Bien qu’elle soit facile à prévenir, la rage tue quelque 59.000 personnes dans le monde chaque année, indique vendredi l’Institut de santé publique (ISP). La journée mondiale contre la rage aura lieu le lundi 28 septembre.

La rage est une maladie qui peut se transmettre de l’animal infecté à l’homme. La transmission s’effectue à la suite d’une morsure, d’une égratignure ou lorsque la salive de l’animal entre en contact avec une plaie chez une personne.

Chez l’être humain comme chez l’animal, la rage se traduit par une encéphalite (inflammation du cerveau) mortelle. Le dommage économique est estimé à près de 7,8 milliards d’euros, relève l’ISP. Ce montant intègre principalement la moins-value liée aux décès, ainsi que le coût du traitement. L’Asie et l’Afrique sont les plus touchées, avec 95% des cas humains mortels recensés.

En 2014, sept décès ont été recensés sur le Vieux Continent (quatre en Géorgie, deux en Russie et un en Espagne). Chaque année en Europe de l’Est, quelques centaines de cas de rage sont détectés chez les animaux domestiques et sauvages. L’importation illégale de chiens et de chats en provenance de ces pays reste donc problématique. En cas de doute sur le statut vaccinal de son animal domestique, il est conseillé de prendre contact sans tarder avec un vétérinaire, souligne l’ISP. En Belgique, le dernier cas de rage autochtone chez l’homme est antérieur à 1930. Le pays a été déclaré indemne de la rage en 2001, après une campagne intensive de vaccination orale chez les renards.

Cette maladie est facilement évitable, selon l’ISP. Plus de 99% des pertes humaines pourraient être évitées grâce à une vaccination systématique des chiens et un meilleur contrôle des chiens errants. L’OMS invite d’ailleurs les autorités sanitaires des pays concernés à investir davantage dans le contrôle vétérinaire du virus.

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