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Au coeur des Cliniques Saint-Luc – Jour 4: Comment ne pas se perdre…

Il y a 2 ans, l’hôpital Saint-Luc s’est doté de nouvelles routes pour que patients et visiteurs retrouvent leur chemin dans les bâtiments. Un système à trois chiffres a été mis en place sur le modèle de l’hôpital universitaire d’Anvers et de 25 autres hôpitaux dans le monde.

Auparavant, la signalisation était dotée d’une lettre et de chiffres dans le respect des différentes unités et leurs chiffres respectifs, (ex : Unité 33), et pour des zones de consultation (exemple : A4).

La nouvelle signalétique est maintenant liée à l’étage. 1-9 pour le premier étage, 20-29 pour le deuxième jusque 10-19 pour le 10e. Les étages inférieurs commencent à 300-499 (-1) jusque 900-999 (-4). Ils n’ont plus rien à voir avec le lieu ou département.

« Le système est entièrement ‘patient-centrique' », explique Magdalena Delgadillo, chargée de la mise en place des nouvelles routes. « Il a été créé afin de permettre au patient de s’orienter au mieux dans l’hôpital. Pour ce faire, il doit pouvoir repérer son numéro de route dès l’entrée, et ce de façon intuitive. S’il vient à Saint-Luc pour un examen médical, il doit pouvoir trouver cet examen sur les écrans TV. Un dépliant remis à l’accueil et disponible sur le site internet qui permettait aux patients de s’orienter de cette manière, vers les différents espaces de consultation. En théorie, chaque route correspond à une destination mais dans la pratique, non. Mais Il peut y avoir plusieurs destinations sur une même route Il y a 999 routes disponibles, ce qui laisse la possibilité d’identifier 999 points de destination. Ce n’est pas le cas et ce ne le sera sans doute jamais. Mais cela démontre la flexibilité du système de fléchage qui ne nécessité aucun changement en cas de suppression ou d’ajout d’une destination… pour autant qu’on n’atteigne pas les 999 destinations en tout. Il y a actuellement plus de 250 routes définies. »

L’avantage entre autres de cette signalétique est donc qu’elle est valable quel que soit l’endroit où vous pénétrez dans l’hôpital. Elle est organisée en 2 flux, hospitalier via les grand ascenseurs et celui de la consultation.

Quel bilan en tirer ? L’équipe du jdM les a expérimentées in vivo et dans l’ensemble cela marche assez bien. Le bloc opératoire, par exemple, se trouve sur la route 521. Vous êtes échoué entre 501 et 514 (comme ce fut le cas de notre équipe télévisée ?) Vous reculez un peu en arrière pour retrouver l’embranchement qui contient le 515-530 et le tour est joué. Nous avons aussi expérimenté la route 7. Elle paraît simple (forcément : au premier étage) mais le couloir qui correspond au seul chiffre 7 n’a pas forcément été facile à trouver. Il faut dire que c’était un lundi matin…

Le système fonctionne en se resserrant, donc on a l’impression d’arriver au but. C’est plutôt confortable. Attention tout de même que si, en principe, toutes les routes mènent bien évidemment quelque part sans restriction, il nous est arrivé d’aller « secourir » un visiteur sans badge égaré en-dehors d’une route.

« En général, comme pour les ascenseurs qui ne montent qu’à un étage, les enfants guident leurs parents », sourit Magdalena Delgadillo. « Toutefois, lorsque les visiteurs demandent au personnel, celui-ci continue de dire ‘1ère à droite puis 1ère à gauche’. »

Anecdote amusante : malgré que l’hôpital soit « catholique », la route 666 (chiffre de la bête dans la Bible) existe, contrairement à d’autres institutions utilisant le même système qui ont préféré éviter il diavolo.

Content ou pas, tout le monde a dû maintenant se familiariser avec le nouveau système. C’est un peu la querelle entre les Anciens et les Modernes : certains restent attachés comme à la prunelle de leurs yeux aux anciennes routes…

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