Les voitures électriques peuvent-elles être piratées ? Le Vif répond à vos questions

Noé Spies
Noé Spies Journaliste au Vif

La question de la sécurité informatique est revenue à de nombreuses reprises, lors du live organisé par Le Vif sur les voitures électriques, en marge de la COP26 et alors que la Flandre envisage leur généralisation dès 2027. Voici la réponse.

La question de la cybersécurité des voitures électriques est en effet vivement étudiée. Les risques de piratage ne sont pas impossibles. Lennert Wouters, un chercheur en sécurité à l’Université Catholique de Louvain, est d’ailleurs parvenu à pirater et voler une Tesla Model X. L’opération ne lui a pas demandé beaucoup d’efforts. Par ailleurs, selon des scientifiques de l’université de Géorgie, qui ont publié une étude dans IEEE Xplore, les véhicules électriques autonomes sont les plus sensibles au piratage.

La raison est simple: le moteur d’une voiture électrique comprend plusieurs systèmes qui font partie d’une infrastructure en réseau. Ces outils peuvent potentiellement être accessibles par des tiers.

Par ailleurs, la connectivité accrue des voitures peut également être une cause de piratage. Les points de recharge et les réseaux intelligents constituent des portes dérobées potentielles. De même, pour les systèmes embarqués et de données de bord.

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