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La Jaguar XE : le petit félin peigne sa fourrure

Lancée en 2015, la Jaguar XE s’offre un lifting de mi-carrière. Pas de révolution au programme mais une série de petites évolutions, essentiellement cosmétiques, tant dehors (faces avant et arrière redessinées) que dedans.

On remarque la nouvelle console centrale et le volant, piqués à l’i-Pace, le modèle électrique de la marque. On trouve donc désormais trois écrans multifonctions : deux au centre et un situé derrière le volant. Le système multimédia est mis à jour et un chargeur sans fil pour smartphone fait son apparition. Pour mieux voir ce qui se passe derrière, le rétroviseur intérieur à miroir peut aussi se muer en écran sur lequel s’affiche l’image de la caméra arrière. Cela offre un angle de vue plus large qu’un miroir classique, mais cette option est finalement plutôt gadget. On apprécie davantage le travail effectué en matière de qualité du mobilier, avec désormais des matériaux haut de gamme. L’équipement s’enrichit aussi, avec de série les sièges en cuir, les feux led ou la boîte automatique, notamment.

La Jaguar XE : le petit félin peigne sa fourrure
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Mais cela gonfle légèrement le tarif, d’autant que les versions d’entrée de gamme ont disparu. Le client n’a plus le choix qu’entre trois moteurs (des 2 litres à quatre cylindres) : un diesel (180 ch) et deux à essence (250 ou 300 ch). La puissance ne manque jamais, le diesel est silencieux et la boîte automatique est la meilleure du genre.

Cette  » mini-Jaguar « , dont la fourrure est façonnée à 75% en aluminium, offre aussi une tenue de route très dynamique : on fait corps avec la voiture (à roues arrière motrices ou à transmission intégrale) qui se révèle parfaitement équilibrée et avale les courbes d’un franc coup de volant sans jamais s’écraser sur son train avant. Le tout sans nuire au confort. Cette remise à niveau rehausse donc les qualités originelles de la XE, qui se pose en alternative crédible aux classiques Audi A4, BMW Série 3 et Mercedes Classe C. D’autant que le rapport prix/équipement reste ici plus intéressant.

Par Olivier Maloteaux.

En chiffres

Moteur P250: 4 cyl. en ligne, turbo, essence, 1.997 cm3 / 250 ch (184 kW)/ 365 Nm

Performances:

vitesse maxi : 250 km/h; 0-100 km/h en 6,5 s; consommation normalisée : 7,0 l/100 km; rejets CO2 : 159 g/km

Prix : à partir de 44.200 euros

+

Ligne soignée, habitacle bien modernisé, équipement de série, accord moteur/boîte auto, plaisir de conduite

Nombre de moteurs limités, pas d’essence d’entrée de gamme, pas de version break

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