Illustration. © BELGA/Bruno Fahy

La « dedieselisation » du parc automobile est en marche

La Fédération Belge de l’Automobile & du Cycle (Febiac) constate une « dedieselisation » du parc automobile belge, a-t-elle indiqué vendredi à l’occasion de l’ouverture aux professionnels du 95e salon des véhicules utilitaires, véhicules de loisirs et motos.

En 2016, le diesel ne représentait plus que 51,8% de l’ensemble du parc automobile, contre 59,9% en 2015 et 78,9% en 2008, année où la part du diesel a été la plus importante.

L’essence est en progression constante et représentait 44,4% du parc en 2016 (contre 37,8% en 2015).

Les autres types de carburants franchissent pour la première fois la barre des 3% en Belgique (3,9%). Ainsi, 20.623 véhicules hybrides, électriques ou au gaz ont été immatriculés en Belgique en 2016, principalement en Flandre qui en a immatriculé 15.355 (4,9% du nombre total d’immatriculations dans la région) contre 2.790 en Wallonie (1,8%) et 2.478 à Bruxelles (3,3%).

Selon la Febiac, les différences régionales constatées sont dues à la géographie – les distances à parcourir sont plus importantes en Wallonie -, au réseau de bornes de recharge pour les véhicules électriques moins développé au sud du pays, et à la politique fiscale incitative menée en Flandre.

La majorité des véhicules utilisant un carburant « alternatif » sont des hybrides à essence, dont le nombre d’immatriculations à presque doublé en un an, de 8.336 en 2015 à 15.652 en 2016. Viennent ensuite les véhicules au gaz naturel (2.138), les électriques (2.055) et les hybrides avec diesel (778).

L’augmentation du nombre d’immatriculations de véhicules au gaz naturel est également remarquable, de 656 en 2015 à 2.138 en 2016. Le parc de véhicules au gaz naturel a doublé en un an, passant de 2.600 à près de 5.400 au 1er janvier 2017.

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