égalité salariale

Les femmes belges atteignent seulement ce lundi l’égalité salariale pour l’année 2022

Cette année, la journée de l’égalité salariale (Equal Pay Day) survient le 20 mars, fait savoir un communiqué de presse du mouvement féministe progressiste, ZIJkant. Il aura donc fallu plus de trois mois supplémentaires aux travailleuses belges pour atteindre le même salaire que celui touché par les travailleurs belges en douze mois l’an passé.

L’écart salarial entre les hommes et les femmes étant de 22% en Belgique, la journée de l’égalité salariale tombe donc le 20 mars en 2023, selon le décompte de ZIJkant, basé entre autres sur les dernières statistiques de l’Institut pour l’égalité entre les hommes et les femmes. « Les femmes doivent donc travailler presque trois mois de plus pour gagner ce que les hommes ont déjà amassé l’année dernière », résume l’association.

   ZIJkant annonce à l’occasion de cette journée avoir commandité une étude à la VUB au sujet de l’impact du congé de paternité et du congé parental sur la perception et la répartition des tâches rémunérées ou non au sein du foyer.

   Il en ressort que la répartition traditionnelle de rôles reste très ancrée: la place des hommes étant au travail, et celle des femmes auprès des enfants, note ZIJkant.

   Les résultats de l’enquête établissent que les pères interrogés « ressentent la pression de retourner au travail » lorsqu’ils sont en congé de paternité et qu’ils « ont l’impression que l’arrivée d’un enfant a un impact négatif sur leur carrière ou leur salaire. » Par contre, ils n’imaginent pas que la même situation puisse s’appliquer à leur partenaire.

   Tous s’accordent toutefois à penser qu’un alignement du temps de congé de paternité sur celui du repos de maternité génèrerait davantage d’égalité des chances. ZIJkant plaide d’ailleurs pour un congé de paternité de 15 semaines, mais prône aussi une semaine de travail de 30 heures.

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