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Un kiwi blanc a pointé le bout de son bec

En Nouvelle-Zélande, un kiwi blanc a pointé le bout de son bec.

Cette naissance en captivité confirme la réussite du projet visant à protéger l’oiseau emblématique du pays. Depuis l’ouverture du centre de protection « Pukaha Mount Bruce National Wildlife », cette saison s’est révélée la plus fertile de toutes (14 kiwis ont vu le jour cette année). Avant son lancement, seulement deux naissances par an en moyenne étaient enregistrées.

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L’oisillon tout blanc, baptisé Manukura, a vu le jour le 1er mai dans ce centre qui se situe au nord de la capitale (Wellington), ont indiqué des responsables environnementaux. Dans le sanctuaire, Manukara possède un abri similaire aux nids des kiwis en liberté. Les spécialistes se chargent de le nourrir jusqu’à ce qu’il puisse se débrouiller tout seul. Pour l’instant, avec ses petits 250 grammes sur la balance, il ressemble encore à une balle de tennis. Sa blancheur peut laisser croire qu’il s’agit d’un albinos, mais non ! Il est tout simplement issu d’une race extrêmement rare qui provient de la petite barrière de corail qui entoure une partie de l’île du nord de la capitale.

Les kiwis ont de petites ailes et dépourvus de queue. Ne sachant voler, ils se cachent des prédateurs la journée dans des trous qu’ils creusent à l’aide de leurs puissantes pattes, leur principal atout. Leur bon odorat, grâce à des narines extrêmement sensibles, les distingue de la large majorité des autres oiseaux. Les oeufs sont couvés par le père pendant 2 ou 3 mois et après leur éclosion c’est toujours lui qui se charge de les nourrir.

Mathilde Perrin

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