James Bond, cet ivrogne impotent

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

Selon une étude parue dans le British Medical Journal, James Bond, le personnage créé par l’auteur britannique Ian Fleming, est un alcoolique invétéré. Ce résultat n’a rien d’étonnant quand on compte le nombre de vodkas Martini ingurgitées par le célèbre agent secret à la réplique culte « shaken, not stirred ».

D’après les calculs de médecins de Derby et de Nottingham, qui ont lu quatorze livres de Fleming avec le personnage de Bond, ce dernier boit 92 unités alcool en moyenne par semaine. Au Royaume-Uni, une unité d’alcool équivaut à 10 ml d’alcool pur. Selon le docteur Patrick Davies, pédiatre à l’hôpital public de Nottingham, « la consommation d’alcool hebdomadaire par James Bond est quatre fois plus élevée que la dose maximale souhaitable pour un homme adulte ».

L’agent secret britannique serait menacé de cirrhose, d’impotence et même de mort précoce. « Sa façon d’agir dans les livres ne correspond pas au fonctionnement physique, mental et sexuel de quelqu’un qui consomme autant d’alcool » estiment les médecins.

En publiant cette étude ludique, les médecins souhaitent attirer l’attention sur les risques liés à une consommation d’alcool trop élevée. Chaque année, l’abus d’alcool cause 2,5 millions de décès dans le monde.

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