Fuite de plus de 20.000 tonnes d'hydrocarbures près de la ville arctique de Norilsk.

L’état d’urgence à nouveau déclaré dans l’Arctique russe après un déversement de carburant

Les autorités ont déclaré lundi un nouvel état d’urgence dans l’Arctique russe après que de grandes quantités de carburant ont été à nouveau rejetées dans la nature, près de la région industrielle russe de Norilsk.

C’est le deuxième désastre écologique causé en trois mois par la société Nikkelmaker Nornickel. Plus de 44 tonnes de combustible provenant d’un pipeline de la filiale Nornickel se sont retrouvées dans un grand lac de 600 mètres carrés, a rapporté l’administration de la ville voisine de Tukhard.

La fuite s’est produite dimanche, lorsque le pipeline a soudainement subi une dépressurisation pendant 15 minutes. « Cette fuite ne présente aucune menace pour la santé des habitants de la région », affirme la société dans un communiqué distinct. Plus de 50 personnes ont été mobilisées pour le nettoyage.

En mai, quelque 20.000 tonnes de carburant ont été déversées d’un réservoir de diesel d’une centrale thermique, également gérée par Nornickel, près de Norilsk. La fuite aurait été causée par l’effondrement de la structure sur laquelle se trouvait le réservoir, ce qui, selon l’entreprise, est lié à la fonte du permafrost, en raison des températures anormalement élevées. Quelque 6.000 tonnes d’hydrocarbures ont fini dans le sol et 15.000 autres tonnes ont été déversées dans les cours d’eau voisins

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