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Les véhicules les plus polluants seront bannis de Bruxelles à partir de l’an prochain

Le gouvernement bruxellois a confirmé jeudi l’entrée en vigueur de la zone basse émission de polluants étendue à tout le territoire de la capitale, et de facto l’interdiction d’y circuler pour les véhicules diesel les plus polluants à partir du 1er janvier 2018.

Nonante caméras de contrôle intelligentes seront installées un peu partout d’ici la fin de l’année. Une vaste campagne d’information et de sensibilisation étalée sur plusieurs semaines, sera lancée d’ici la semaine prochaine.

Sous le coup d’une procédure de sanction de l’Union européenne pour dépassement de plusieurs normes anti-pollution, Bruxelles ne pouvait plus attendre, a dit d’emblée le ministre-président bruxellois, participant à la présentation de la campagne de communication aux côtés des ministres Fremault (Environnement), Smet (Mobilité), Debaets (Sécurité routière), Gosuin (Economie), et Jodogne (Santé), à l’issue de la réunion du gouvernement.

Les premières restrictions progressivement renforcées jusqu’en 2025 seront d’application à partir de janvier prochain lorsque sera instaurée une mesure phare de 144 actions du Plan Air Climat Energie de la Région bruxelloise, l’instauration de la « Low Emission Zone » (LEZ), a précisé Céline Fremault (cdH). Elles concerneront les véhicules diesel de norme Euro 0 et Euro 1. Les véhicules essence catalogués dans ces catégories seront interdits à partir de 2019, comme les diesel Euro 2.

D’ici la fin de l’année, nonante caméras intelligentes seront installées pour assurer le contrôle, suivies de cinquante autres l’an prochain. Selon Bianca Debaets, ces caméras pourront être utilisées à d’autres fins (contrôles de vitesse, calcul de flux de circulation, …). La Région a prévu un budget de 5 millions d’euros pour leur installation.

Le non-respect de la LEZ sera passible d’une amende administrative de 350 euros. Toutefois, l’instauration de la zone basse émission ira de pair avec une phase transitoire de neuf mois durant lesquels les amendes ne seront pas exigées. Les automobilistes seront verbalisées et avertis.

Par la suite, ceux qui se seront vu imposer une amende disposeront d’une période de trois mois de latence (exonération d’une autre).

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