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Les taux de particules fines relevés dans l’air wallon sont trop élevés

Ecolo a mesuré la qualité de l’air dans quelques grandes villes wallonnes ces deux dernières semaines et dénonce les taux élevés de particules fines relevés. Le parti demande des mesures concrètes.

Pour Ecolo, la Belgique peut et doit améliorer son air. Les militants écologistes ont ainsi mené, ces deux dernières semaines à Bruxelles, Liège, Chaudfontaine et Mons, une campagne de prise de mesures des taux des particules fines réputées les plus nocives.

Les résultats montrent qu’à Chaudfontaine (6 microgrammes/m3 en moyenne), les taux sont acceptables et plus faibles qu’à Liège (12 microgrammes/m3 en moyenne). Mons présente un taux moyen de 12 microgrammes/m3 alors qu’on en est à 23 microgrammes/m3 à Bruxelles. Ecolo rappelle que les taux deviennent préoccupants quand on passe le cap des 10 microgrammes/m3, moyenne annuelle recommandée par l’OMS. « Il faut savoir que la pollution de l’air provoque chaque année le décès prématuré de quelque 12.000 personnes et engendre un coût de 14 milliards d’euros à notre sécurité sociale », a indiqué Patrick Dupriez, co-président d’Ecolo, vendredi à Mons.

Les écologistes proposent qu’à partir de 2030, seuls les véhicules à énergie exclusivement renouvelable puissent être commercialisés et immatriculés en Belgique. D’autres propositions portent sur la création de villes et de communes à « basses émissions » via des investissements publics et la mise en place d’alternatives « propres » comme les transports en communs, les parkings dissuasifs, des primes renforcées pour le remplacement de chaudières et pour l’isolation des logements.

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