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Les précipitations ne suffisent pas à améliorer le débit et le niveau des eaux

Le Vif

Les précipitations des derniers jours ont permis une stabilisation temporaire des niveaux et débits des cours d’eau en Flandre, mais n’ont pas permis une réelle amélioration de la situation, ressort-il jeudi d’une nouvelle commission sécheresse organisée au nord du pays. « La situation reste sérieuse », selon les autorités flamandes.

Une stabilisation temporaire, voire une légère amélioration, des débits et niveaux d’eau sur les cours d’eau et les voies non navigables a été constatée. Le niveau d’eau et le débit de voies navigables comme le canal Albert et le canal Gand-Terneuzen ont par exemple légèrement augmenté mais restent bien en dessous de la moyenne. Sans nouvelles précipitations, les niveaux seront amenés à baisser à nouveau.

L’approvisionnement en eau potable est actuellement garanti en Flandre. La commission de lutte contre la sécheresse se dit très vigilante en raison des faibles débits de la Meuse.

Par ailleurs, les précipitations annoncées dans les prochains jours ne devraient avoir qu’un impact limité sur les nappes phréatiques du nord du pays. Plusieurs interdictions de captation de l’eau sont donc toujours en vigueur dans le bassin de l’Yser et dans les canaux où des algues bleues, toxiques, se développent à la suite des fortes chaleurs.

Les autorités flamandes appellent les consommateurs à utiliser l’eau avec parcimonie.

Interdiction de pêche dans certains cours d’eau wallons

Et en Wallonie, l’interdiction de pêche dans certains cours d’eau, conséquence de la forte baisse du niveau des eaux et d’une hausse de leur température liée aux conditions climatiques de cet été, a été prolongée jusqu’au 18 septembre, a annoncé jeudi le ministre wallon en charge de la Pêche, Willy Borsus (MR).

Dans le détail, cette interdiction concerne les sous-bassins de l’Amblève, de la Haine, de la Lesse, de la Moselle, de l’Ourthe et de la Vesdre où la pêche est temporairement interdite dans les zones d’eaux mixtes et d’eaux vives.

Dans les sous-bassins Meuse Amont et Meuse Aval, l’interdiction temporaire vaut également pour tous les cours d’eau des zones d’eaux mixtes et vives.

C’est également le cas dans le sous-bassin de la Semois-Chiers, à l’exception du Ton et de la Chevratte.

Enfin, dans les sous-bassins de la Sambre et de l’Oise, la pêche est temporairement interdite dans la zone d’eaux vives.

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