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Cop 22 : 47 pays s’engagent à atteindre 100% de renouvelable « le plus rapidement possible »

Les Etats membres du « Climate vulnerable forum », une plate-forme qui réunit une quarantaine de pays du sud particulièrement vulnérables au changement climatique, se sont engagés vendredi à Marrakech, au dernier jour de la COP22, à mettre fin aux énergies fossiles et à atteindre 100% d’énergie renouvelable « le plus rapidement possible », soit au plus tard entre 2030 et 2050.

Ces pays d’Afrique, Asie, des Caraïbes, d’Amérique latine et du Pacifique se sont également engagés à revoir « le plus vite possible avant 2020 » leur contribution nationale en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, prévue dans le cadre de l’accord de Paris. Ils vont en outre préparer des stratégies à long terme, c’est à dire à l’horizon 2050, de développement bas carbone.

Lors d’une réunion de haut niveau vendredi à Marrakech, les pays les plus vulnérables ont encore convenu que « l’action climatique ne limite pas le développement, elle le renforce ».

Tous les pays membres de ce « Climate vulnerable forum » se sont ainsi engagés à prendre des actions pour limiter le réchauffement mondial à maximum 1,5°C par rapport aux niveaux pré-industriels, comme le prévoit l’accord de Paris sur le climat, entré en vigueur le 4 novembre et désormais ratifié par 111 pays. « Sans une action plus forte pour le climat, nous pourrions ne pas survivre, et ce n’est pas une option », a déclaré le ministre éthiopien de l’Environnement, du Développement des forêts et du Changement climatique, Gemedo Dalle.

Mattlan Zackhras, ministre des Iles Marshall, petite Etat insulaire d’Océanie dont l’existence même est menacée par la montées des eaux, a lancé un appel aux autres pays « à emboîter notre pas pour éviter les conséquences catastrophiques que nous vivons à travers les ouragans, inondations et sécheresses ».

L’ambition de ces pays a notamment été saluée vendredi par l’ancien vice-président américain et lauréat du prix Nobel de la paix, Al Gore, ainsi que par le Commissaire européen en charge de l’Action climatique et de l’Energie, Miguel Arias Cañete.

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