L'équipe de B-Fast © Belga

Séisme: l’équipe médicale de B-Fast en route pour la Turquie

Une équipe médicale est partie mardi à 10 heures de l’aéroport militaire de Melsbroek pour la Turquie. L’équipe, composée de médecins et d’infirmiers, prodiguera des soins aux victimes du tremblement de terre, au sein de l’hôpital de campagne belge.

L’équipe est composée d’une quarantaine de volontaires et d’une douzaine de profils médicaux de la Défense. Les bénévoles comprennent à la fois des personnes qui se sont portées volontaires pour le dispositif interdépartemental d’aide en cas de catastrophe B-Fast (Belgian First Aid & Support Team), et des personnes qui se sont portées volontaires spontanément pour venir aider. À bord de l’avion se trouvaient notamment des médecins, des chirurgiens, des psychologues, des infirmières, un gynécologue, une sage-femme et des pédiatres.

   L’avion atterrira dans l’après-midi à l’aéroport d’Incirlik, dans la ville turque d’Adana, à quelque 200 kilomètres de la métropole de Gaziantep, durement touchée par le tremblement de terre. De là, il faut encore environ huit heures de route pour rejoindre Kirikhan, dans la province de Hatay, où l’hôpital de campagne est en train d’être installé.

   Mercredi dernier, une première équipe B-FAST est partie à la recherche d’un emplacement approprié pour l’hôpital. Samedi, une équipe logistique a rallié la Turquie pour commencer la construction de l’hôpital de campagne. Des vols cargo transportant du matériel ont également été effectués quotidiennement depuis jeudi.

   Entre-temps, la structure externe de l’hôpital est en place. Les modules médicaux y seront construits mardi et mercredi. Si tout se passe bien, il sera pleinement opérationnel jeudi. L’hôpital abritera un service de radiologie, un bloc opératoire, une maternité et une salle d’accouchement, ainsi qu’un laboratoire.

   « Je n’ose pas m’avancer pour l’instant et dire pour combien de temps nous resterons sur place », a déclaré le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke (Vooruit), venu saluer l’équipe en partance en compagnie de l’ambassadeur de Turquie en Belgique. « Cela dépendra des besoins. Le personnel effectue une rotation de deux semaines afin de pouvoir maintenir le rythme. Nous ne devons pas sous-estimer le stress qu’il y aura, il ne s’agit pas d’une tâche facile. »

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