CHU Brugmann © Belga

Les coûts des pensions pèsent de plus en plus lourd pour les hôpitaux publics

La charge financière des pensions pèse de plus en plus lourd pour les hôpitaux publics, met en garde une des fédérations patronales du secteur, Santhea, dans L’Echo mardi.

La hausse des coûts des pensions pour le personnel statutaire (nommé) des hôpitaux publics – soumis au même régime que les pouvoirs publics – met certaines institutions de soins en danger « mortel », d’après Santhea.

Son directeur général, Yves Smeets, tire la sonnette d’alarme et demande au gouvernement d’agir rapidement en adaptant le budget des moyens financiers des hôpitaux à concurrence des hausses prévues. Globalement, Santhea a chiffré à 80,7 millions d’euros le coût supplémentaire de la charge de pension en 2024 pour 18 hôpitaux pris en compte dans le calcul, un montant qui grimpera à 110 millions en 2027. La situation est très variable d’un hôpital à l’autre.

Mais le souci est réel, d’autant que près de la moitié des hôpitaux wallons et bruxellois sont déjà en perte. La crise énergétique a aussi mis à mal les finances de nombreuses institutions, et l’indexation des salaires liée à l’inflation a également fait exploser les coûts.

Dirk Thielens, CEO d’Iris, la structure faitière des hôpitaux publics bruxellois, partage l’inquiétude. Ses institutions souffrent des mêmes problèmes financiers. « Mais cette situation est commune à tous les pouvoirs locaux, cette situation dans les hôpitaux n’en est qu’une illustration« , pointe-t-il.

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