Cancer du pancréas: « Un diagnostic trop tardif dans 85% des cas »

Le cancer du pancréas figure à la 4e place mondiale des cancers les plus fréquents et, dans 85% des cas, son diagnostic est trop tardif, alerte l’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B) à l’occasion de la journée mondiale du cancer du pancréas de ce 17 novembre. Un dépistage précoce est donc essentiel pour les personnes à risque.

Le cancer du pancréas est non seulement un cancer de mauvais pronostic, mais en plus, son incidence est en augmentation dans nos pays et touche 10-12 cas/100.000 personnes », explique l’H.U.B. « Dans 85% des cas, le diagnostic du cancer du pancréas est trop tardif, ce qui explique son pronostic très sombre. »

Le cancer du pancréas se développe au départ de lésions dites précancéreuses, dont certaines sous forme de kystes du pancréas. « A l’heure actuelle, après diagnostic d’un cancer du pancréas, seuls 10% des patients survivent durant 5 ans et seulement 20% des cancers du pancréas sont localisés et peuvent être opérés en vue d’une guérison », précise l’Hôpital Universitaire de Bruxelles.

   L’intérêt du dépistage est de détecter les tumeurs ou ses précurseurs à un stade plus précoce chez les individus à risque. « Dès lors, il permet d’augmenter les possibilités d’opération chirurgicale de 20% à 75% des cas », souligne encore le H.U.B. Le dépistage est dès lors plus que recommandé pour les plus de 50 ans ayant une histoire familiale suggestive, pour toute personne ayant une prédisposition héréditaire aux cancers et pour les plus de 30 ans présentant une pancréatite chronique héréditaire ou non ou atteinte de mucoviscidose.

   L’Hôpital Universitaire de Bruxelles est l’hôpital académique de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) qui regroupe l’Institut Jules Bordet, l’Hôpital Erasme et l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola (HUDERF) depuis 2021.

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