Un manque d’anticipation regrettable

Quand le président Trump a annoncé, en 2020, l’accord de Doha qui officialisait le retrait complet des forces américaines, et que l’Otan ainsi que les forces européennes ne pouvaient que suivre les Etats-Unis, il paraissait évident que les talibans reprendraient le pays dans les temps les plus brefs. Il aurait été naïf de penser le contraire. Et pourtant! Nos politiciens et autres ambassadeurs (et même nos journalistes) sont-ils trop jeunes pour avoir oublié avril 1975 et l’évacuation désastreuse de Saïgon? Depuis des mois, les talibans étaient en attente de la fin juillet. Sans être « géo- politicien », j’avais inscrit dans mes notes que Kaboul = Saïgon. Il est inadmissible de ne pas avoir anticipé ce fait. Au lieu d’évacuer les ressortissants en sécurité, on a été obligés de le faire en catastrophe, laissant des milliers de gens sans secours. Le manque d’anticipation a notamment fait qu’un avion évacue dix-huit personnes sur un vol! Je parle ici de l’Europe en général et des USA. La Belgique a fait ce qu’elle a pu, comme les autres et n’est pas à critiquer, sauf pour le manque d’anticipation, comme tous.

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