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Un héritage impressionnant et inspirant

Le Vif

Un tsunami de condoléances a submergé les réseaux sociaux. De tous les pans de la société – politique, universitaire, culturel en tête –, hommage a été rendu à Caroline Pauwels (NDLR: ex-rectrice de la VUB, décédée le 5 août à 58 ans des suites d’un cancer). Tous traduisaient l’héritage aussi impressionnant qu’inspirant laissé par cette Grande Dame à la frêle silhouette. […]

L’ancienne rectrice – contrainte par la maladie de se retirer – inspirait le naturel. C’est précisément ce trait qui l’élevait bien au-dessus de la mêlée dans une société toujours plus polarisée. Elle prouvait à quel point le don de l’émerveillement ouvre la porte au royaume de la vie. Ainsi honorait-elle le courage de la nuance. Seule la confrontation des opinions nous mène à des conclusions équilibrées.

Elle considérait le climat et l’égalité comme les défis existentiels d’aujourd’hui. A la veille d’une énième vague de chaleur et en étant conscient que tout le monde ne bénéficie pas de la même chance, ce serait un beau geste si tous les politiques qui lui ont dit au revoir pouvaient garder ces réalités sous les yeux, ne pas se laisser mener par la crainte de l’habitude. Cela exige du leadership.

Pauwels se posait en possibiliste. Peut-être le monde ne deviendra-t-il pas meilleur mais au moins faut-il tenter de le rendre ainsi. Jusqu’au bout, elle a fait preuve d’optimisme face à la maladie sans croire pour autant aux miracles. C’est précisément la fugacité des choses qui, à ses yeux, était une raison d’aimer la vie.

Le titre est de la rédaction

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