Uccle Au milieu de la verdure

Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

Perché sur le toit de l’immeuble, on plonge le regard sur la forêt de Soignes. Une vue dont les futurs occupants des 52 penthouses et autres appartements devraient jouir, d’ici à l’automne 2009, quand le projet  » Parc du Hamoir « , établi sur les hauteurs de la très recherchée commune bruxelloise d’Uccle, sera finalisé.

Un projet d’envergure européenne, si l’on se réfère au jugement d’Alon Amar, CEO de Project2, l’entreprise belge à l’origine de cette promotion immobilière. En mettant 50 millions d’euros sur la table, on se doute que Project2 souhaitait ériger autre chose qu’une cabane en bois. Au dessin, on retrouve d’ailleurs le bureau d’architectes suisse de renom Diener & Diener, créé par Roger Diener.  » Le plus grand défi du projet, confie l’un des représentants du bureau suisse, a été de transformer cet immeuble élégant, mais originellement voué aux bureaux, en immeuble de logements.  » De fait, les deux bâtiments siamois orientés nord-sud, réduits aujourd’hui à l’état de squelette, abritaient autrefois le siège du groupe BASF. Jusqu’à ce que Project2, il y a deux ans et demi, décide d’y apposer sa griffe. Des appartements haut de gamme, que les propriétaires pourront adapter à leur goût : le nombre de chambres et la disposition de l’espace sont modulables. Les terrasses, omniprésentes dans la disposition de l’immeuble (l’architecte Roger Diener a voulu imaginer chaque appartement comme un penthouse), seront érigées en zigzag, afin d’accorder aux habitants une partie couverte et une partie à l’air libre.

Côté tarifs, on frôle les plafonds bruxellois, sans atteindre toutefois ceux pratiqués dans certains projets récents du quartier européen. Les plus petits appartements s’en iront pour 380 000 euros… Dans une fourchette de 3 100 euros du mètre carré à 6 000 euros, au maximum, Project2 cible très clairement des candidats capables de s’offrir un superbe parc privé de 1,5 hectare.  » Ce parc a été bien entretenu jusqu’ici, nous n’allons pas tout révolutionner. Mais ce type de surface, avec de magnifiques arbres anciens, a besoin de plus qu’un entretien : il exige une vision à long terme « , confie l’architecte paysager Ralf Günter Voss, du bureau Vogt.

L’aspect sécurité, voire sécuritaire, est également l’une des composantes majeures du projet. Bardé de caméras et totalement clôturé, le parc ne sera accessible qu’à ses résidents. Qui auront même droit à un service de réceptionnistes, façon hôtel de luxe, disponible vingt-quatre heures sur vingt-quatre

Guy Verstraeten

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