école flamande
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SOS néerlandais en périphérie flamande

Ben Weyts (N-VA), ministre de la Périphérie, porte financièrement secours au néerlandais en péril dans les écoles flamandes mises sous pression par le grand voisin bruxellois.

En tant que ministre de l’Enseignement mais aussi et avant tout en charge de la périphérie flamande, et plus encore en tant qu’enfant de cette périphérie, Ben Weyts (N-VA) ne voulait plus rester sans réaction face aux grands périls qui menacent les écoles secondaires de ce territoire en bordure de la Région bruxelloise. La pression migratoire et l’internationalisation exportées par la Région de Bruxelles-Capitale y mènent une vie toujours plus dure au néerlandais, quasi en chute libre dans certains cas: jusqu’à 75% des élèves sont d’origine étrangère dans certains établissements de la Vlaamse Rand et près de la moitié de certaines classes primaires ne parle pas le néerlandais à la maison.

Le ministre invite à retenir cette leçon: u0022La porte ne se referme pas au néerlandais à 15 h 30.

D’où la décision de libérer trois millions d’euros au cours des trois prochaines années pour soutenir et promouvoir, par diverses formules d’apprentissage, l’usage du néerlandais chez les élèves, les parents et les enseignants aux prises avec cette tendance aussi lourde que fâcheuse. « La problématique ressemble fort à celle que connaît Bruxelles mais l’enseignement néerlandophone y reçoit depuis des années un soutien financier supplémentaire », lequel fait défaut aux écoles de la périphérie. Cruelle inégalité de traitement financier que Ben Weyts a décidé de combler.

Parents au rapport

Le ministre exhorte à cette occasion à retenir cette leçon: « Les parents allophones sont les bienvenus dans l’enseignement néerlandophone en périphérie mais doivent être aussi conscients qu’il ne s’agit pas de faire ce choix pour la scolarité de leurs enfants sans prendre d’engagement. » Et cet engagement pour les parents, c’est au minimum d’apprendre des notions de néerlandais afin de pouvoir suivre la progression scolaire de leur progéniture. « La porte ne se referme pas au néerlandais à 15 h 30 mais doit rester ouverte » à sa pratique, y compris à la maison durant le temps libre. Il est un peu trop facile, relève Ben Weyts, « de se tourner vers Bruxelles ou la vie associative francophone pour sa vie sportive et culturelle » en oubliant que « choisir l’enseignement néerlandophone, c’est aussi choisir la Communauté flamande ».

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