Service compris

Essence et GSM, info ou intox ?

Voici quelque temps, un communiqué de presse émanant de l’Association royale des conseillers en prévention (ARCoP) parvenait dans les rédactions. Il mettait en garde contre le danger de brûlure, voire d’incendie en cas d’utilisation d’un GSM dans les stations-service. Certaines d’entre elles ont d’ailleurs affiché en bonne place ce communiqué ou des panneaux « GSM interdit ». Cette information – que nous avions publiée dans cette rubrique (Le Vif/L’Express du 8 novembre) – n’est-elle qu’une rumeur sans fondement ? C’est ce qu’affirment aujourd’hui les fabricants de GSM. Ils estiment impossible qu’un téléphone portable libère une énergie susceptible de déclencher un incendie. D’après eux, l’ARCoP aurait d’ailleurs démenti l’information mais ce communiqué-là n’est jamais parvenu à la rédaction. S’agit-il donc d’un bobard pur et simple ? Pas tout à fait. Shell, qualifiant l’information de « tempête dans un verre d’eau », explique qu’un incendie serait survenu voici quelques années dans une station de Malaisie alors qu’un client téléphonait. Toutefois, l’enquête n’a pas démontré le lien entre les deux faits. En attendant qu’une preuve scientifique démontre l’absence de danger, de nombreuses stations affichent donc un pictogramme indiquant que l’usage du GSM n’est pas autorisé dans la station. D’après Shell, il s’agit là d’une simple mesure de précaution.

Problèmes ? Appeler le 103

Le 21 novembre dernier, la Communauté française célébrait la Convention des droits de l’enfant et le dixième anniversaire de l’installation d’un délégué général aux droits de l’enfant. C’est l’occasion de rappeler qu’un numéro de téléphone, le 103, est disponible en permanence pour aider les enfants et les ados à régler leurs problèmes. Le service Ecoute Enfants peut donner un bon conseil pour des problèmes que les adultes jugent parfois peu importants, mais qui bouleversent la vie des enfants (être jaloux du petit frère ou de la petite soeur, être « en dispute » avec sa meilleure amie…) ou des situations plus douloureuses encore (être effrayé par les colères d’un proche, être angoissé par le divorce de ses parents, être mal traité…).

Les enfants et les jeunes en difficulté peuvent également faire appel aux services du délégué général aux droits de l’enfant, Claude Lelièvre. Tél. : 02-223 36 99.

Crèche et prégardiennat à Bruxelles

L’harmonie entre la vie familiale et la vie professionnelle est un gros souci pour les parents de tout petits enfants et un vrai problème de société. A qui confier son bébé pendant que les parents travaillent pour qu’il soit bien et en sécurité ? La Ville de Bruxelles a recensé l’ensemble de ses services d’accueil pour la petite enfance et elle y a joint des renseignements sur les maisons médicales, les consultations pédiatriques, etc. La brochure L’accueil en crèche et en prégardiennat du petit Bruxellois précise les conditions nécessaires pour que l’enfant soit admis dans ces différents services.

Rens. : la brochure est disponible auprès de Carine Vyghen, 6, boulevard Anspach, à 1000 Bruxelles. Tél. : 02-279 46 10.

Dimanches ouverts

Dans bien des endroits, beaucoup de magasins seront ouverts les dimanches 15 et 22 décembre. Le dimanche précédent Noël est un des trois dimanches « ouverts » pour lesquels les législations sociale et commerciale prévoient des dérogations. Les deux autres sont choisis librement par les commerçants, mais beaucoup, cette année, ont prévu d’ouvrir le 15 décembre, certains également le 29 décembre.

Droits du patient

Une nouvelle loi, votée le 22 août dernier, est désormais d’application. Elle réglemente les droits du patient vis-à-vis des différents prestataires de soins : médecins, infirmiers, pharmaciens, kinésithérapeutes et autres professions paramédicales. Elle précise aussi les droits des patients en cas d’hospitalisation. Enfin, elle définit aussi ces droits dans les cas de pratiques « non conventionnelles », c’est-à-dire les médecines parallèles.

Quels sont ces droits ? Tout d’abord, « des prestations de qualité, répondant à ses besoins, dans le respect de sa dignité humaine et de son autonomie, et sans qu’aucune distinction d’aucune sorte soit faite ». Concrètement, la loi règle alors le droit au libre choix du prestataire de soins y compris, bien sûr, le droit d’en changer, le droit du patient d’être informé sur son état de santé et sur son évolution, l’obligation du prestataire d’obtenir le consentement libre du patient avant toute intervention, etc. La loi détaille la manière dont ces droits doivent s’exercer quand le patient est un enfant mineur, une personne inconsciente ou une personne incapable de manifester sa volonté. Enfin, elle prévoit une procédure de médiation en cas de différend. Une commission fédérale « Droit du patient » doit encore être créée au sein du ministère fédéral de la Santé publique.

Rens. : ministère fédéral de la Santé publique, 33, boulevard Bischoffsheim, à 1000 Bruxelles. Tél. : 02-220 20 11. Site: www.just.fgov.be

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