Saint Nicolas et le Père Fouettard…

De quoi se mêle l’Onu ? L’évêque de Myrte (Turquie) a laissé une légende qui est très belle. Il y a celle des petits garçons sauvés d’un boucher cruel et quelques-unes où saint Nicolas vient au secours de gens infortunés. Le Grand Saint aime les enfants mais il est aussi éducateur et le Père Fouettard l’accompagne pour l’aider mais aussi pour gronder les enfants qui sont trop turbulents, peu respectueux envers leurs parents. Certes, cette tradition est fondée à partir d’un mensonge mais personne n’a vraiment contesté cette coutume. […] Soulever un lièvre à propos de cette tradition, c’est risible et complètement absurde. Le Père Fouettard est un ramoneur et sa couleur de peau n’a rien à voir dans cette histoire pseudo- raciste. l

On nous annonce que le Père Fouettard va être remplacé par Robert Mugabe ! Ce sera hurlant de réalisme raciste ! Et la semaine prochaine, l’Onu s’attaque au clavier des pianos ! l Bernadette Struelens,

 » Chers vous tous,

Je m’étonne de toute cette agitation, autre qu’enfantine, qui précède mon arrivée sur votre Planète. Dois-je être accompagné du Père Fouettard ou non ? Il est libre d’en décider lui-même. Mais qui m’aime me « suie » lorsque je dois cheminer.

Notre voyage annuel se colore d’une fête aux cadeaux. Faut-il la rendre caduque et la « ramoner » à une polémique « couleur de peau » ? Noir et blanc, blanc et noir, les couleurs peuvent se mélanger. Mon âne n’est-il pas gris ? Je suis une légende et je souhaiterais que ma venue se passe sans histoires. Voulez-vous vraiment qu’elle ne fasse plus long feu et meurt sous « décembre » ?

Croire en moi, c’est inviter l’enfant à participer encore à soi. Alors que je suis saint Nicolas, on veut faire de moi un symbole sorti de l’enfance. Tantôt on « m’hotte » la croix de ma mitre car j’incarnerais le catholicisme, tantôt on voudrait interdire la présence de mon compagnon de route, ramoneur couvert de « noir » sous prétexte de racisme. Est-ce moi qui ai confondu le beige et le brun avec le blanc et le noir ? Je voudrais encore entendre les enfants chanter : venez, venez saint Nicolas… sans tralala !

Je ne désire pas me résigner à ne deviner que l’adulte qui sommeille déjà en eux. Je finirais par douter de leur existence en éteignant la mienne. Laissez-nous seulement à la fête !

Je sais que ceux qui en sont friands disent : c’est bon, bon. D’autres m’instrumentalisent sans jouer ma chanson. Tendez-moi la joue et je vous ferai la bise. Cette bise enjouée qui ne soufflera que sous expiration d’une joie.  »

Saint Nicolas

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Jean-Pierre Bodart, Jambes, par courriel; Woluwe-Saint-Lambert; Yves Worme, Incourt, par courriel

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