Renforcer les contrôles alimentaires

On peut lire dans votre article « La guerre influence la composition de certains produits alimentaires » (Le Vif du 14 avril) que la Fevia, la Fédération de l’industrie alimentaire belge, déclare que « 70% des entreprises alimentaires belges ont déjà dû adapter la composition des produits ou devront le faire prochainement ». La secrétaire d’Etat à la Protection des consommateurs (NDLR: Eva De Bleeker, Open VLD) annonçait, sur RTL, le 4 avril, demander à l’Inspection économique de faire preuve de flexibilité en matière d’étiquetage suite à la pénurie d’huile de tournesol causée par la guerre en Ukraine. C’est inacceptable, a fortiori lorsqu’on observe le peu de transparence de certains opérateurs, comme Ferrero avec ses oeufs Kinder Surprise fabriqués à Arlon et contaminés à la salmonelle. La secrétaire d’Etat devrait, au contraire, inviter l’Inspection économique à renforcer les contrôles. Le consommateur est en droit de savoir si le fabricant a, par exemple, remplacé l’huile de tournesol d’un produit par de l’huile de palme. D’ailleurs, c’est à l’échelon européen que se situe le niveau réglementaire qui « vise à garantir aux consommateurs le droit d’être informé correctement en établissant les principes généraux, les exigences et les responsabilités en matière d’étiquetage des produits alimentaires qu’ils consomment ». En cas d’infraction, les inspecteurs sont tenus de verbaliser, n’en déplaise à Madame la secrétaire d’Etat.

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