Prix de vente : du simple au triple

Difficile de donner des prix de référence, tant l’offre est variée. Seule constante : l’augmentation.

Le dernier baromètre notarial est formel, 2011 sourit au marché immobilier belge, qui connaît  » le meilleur début d’année depuis trois ans « . L’indice d’activité de ces trois derniers mois pointe en effet à 102,1, contre 101 au trimestre précédent et… 86,3 au plus fort de la crise, à cheval sur 2008 et 2009. Des résultats à l’échelle du pays qui se vérifient aussi le long de la côte belge. Après avoir essuyé la crise avec plus ou moins de succès selon les cas – La Panne semble ne pas avoir senti la secousse économique, bénéficiant même d’une hausse du nombre de transactions, tandis que Nieuport et Blankenberge s’en sortent sans trop de casse, à la différence de Zeebrugge, Bredene et de l’aile heistoise de Knokke, dont le niveau d’activité a baissé de 25 à 40 % par rapport à leur rythme d’avant-crise – toutes les communes affichent une reprise partielle en 2010 et certainement en 2011.

Concernant les prix affichés aux balcons des appartements deux chambres, la palme revient, sans surprise, à Knokke-Heist, où s’offrir la digue signifie débourser entre 600 000 et 900 000 euros ! La seconde ligne est presque aussi onéreuse, oscillant entre 400 000 et 700 000 euros. L’immobilier de l’exclusif affiche, quant à lui, des prix sans retenue, tel que cet appartement situé sur une rampe perpendiculaire à la digue et affiché à 1,275 million d’euros ou celui-là, plus vers le centre, à 2 millions d’euros.

Dans le second groupe du classement, on retrouve Le Coq, Coxyde et Nieuport. Les deux premiers sont au coude-à-coude : les deux-chambres en bord de mer y grimpent de 400 000 à 500 000 euros ; passée la digue de Coxyde, on peut décompter 100 000 euros, tandis que Le Coq étale ses prix entre la Nouvelle Concession (250 000 à 300 000 euros) et le village (autour de 200 000 euros). Nieuport, le troisième larron, table sur 350 000 à 450 000 euros pour la vue sur digue ou sur chenal. Sans cette vue, il faut compter entre 250 000 et 300 000 euros.

La troisième catégorie est occupée par un autre électron libre, Ostende. Les amoureux de la Ville sur Mer allongent entre 300 000 et 450 000 euros pour la digue, et entre 250 000 et 300 000 euros pour les lignes suivantes.

Dans le bas du tableau, on retrouve un quatuor de stations, menées par Middelkerke, dont les prix pour un bien sur la digue s’échelonnent entre 300 000 et 350 000 euros. Comptez 75 000 euros de moins sur l’arrière. Viennent ensuite La Panne et Blankenberge qui affichent les mêmes tarifs pour la digue (250 000 à 350 000 euros). Hors bord de mer, on est dans les mêmes eaux (200 000 à 250 000 euros pour La Panne, 180 000 à 265 000 pour Blankenberge). Bredene est la commune la moins chère du littoral, mais de peu : les abords de l’esplanade culminant entre 250 000 et 300 000 euros. L’arrière-pays permet une économie de 50 000 euros.

En matière de villas, si chaque station possède ses joyaux architecturaux en quantité plus ou moins importante, le trio gagnant réunit Knokke (le Zoute, Duinbergen), Le Coq (la Concession) et Nieuport (quartier du Simli), dont l’immobilier de luxe flirte avec le million et demi d’euros, voire le double ou le triple pour le Zoute. Ailleurs, on se paie une jolie petite villa pour le prix d’un appartement sur la digue knokkoise : 500 000 à 700 000 euros pour le village du Coq, 600 000 à 800 000 pour l’arrière-pays de Coxyde et un montant de départ de 500 000 euros pour Heist. Bredene dispose également de quelques villas, dont les prix se baladent entre 250 000 et 400 000 euros.

F. MA.

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