Pouvoirs spéciaux : un parfum de dictature libérale ? © BELGAIMAGE

Pouvoirs spéciaux

Les pouvoirs spéciaux touchent à leur fin et c’est l’heure de tirer un bilan de cette crise du coronavirus. Ces pouvoirs spéciaux au parfum de dictature libérale mais néanmoins démocratique ont laissé des traces et non des moindres. Ils ont façonné en peu de temps un comportement moutonnier, prêt à faire de nous des êtres parfaitement dociles et à confier notre devenir aux mains de scientifiques tiraillés entre eux plutôt qu’à des politiques. Ceux-ci n’en demandaient pas tant mais en ont profité pour leur venir en aide. Ainsi, pour gérer le fameux  » tracing « , système technique qui permet de suivre nos moindres faits et gestes, l’Etat n’a pas lésiné sur les moyens et a engagé 2 000 personnes… Une aubaine !

La Première ministre a laissé entendre que, dorénavant, tout est permis sauf ce qui n’est pas autorisé ! Et puis, on se réveille avec une terrible gueule de bois et notamment de ne plus pouvoir protester. Fini les manifs. Nous devrons à l’avenir respecter les  » gestes barrières « . Le port du masque est obligatoire (efficacité très controversée), soit dit en passant une juteuse opération commerciale où l’Etat s’est d’ailleurs déjà fait escroquer de quelques dizaines de millions d’euros.

Les autorités nous ont aussi appris à nous méfier d’autrui mais aussi à utiliser les forces de l’ordre. De dénoncer nos semblables à coups de délation comme en 40. Pour abuser de son pouvoir, la police ne s’est pas fait prier. Un barbecue entre amis dénoncé par un courageux voisin, une femme assise sur un banc et allaitant son bébé écopent d’une amende de 250 euros… Surtout, la population a découvert que les résidences pour personnes âgées ne sont pas des maternités et que l’on y meurt ! […]

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