Pionnière du parking partagé

Xavier Attout

La cité aclote est la première ville de Wallonie à souscrire au concept de la société Be Park. L’idée est de rentabiliser les parkings privés sous-exploités et de les rendre disponibles au grand public.

Fini de tourner en rond pour chercher une place de parking quand on arrive en ville. Un coup d’oeil sur l’application pour smartphone Be Park et les problèmes s’envolent. C’est du moins la thèse développée par la société fondée par le Bruxellois Julien Vandeleene (28 ans), directeur général et fondateur de Be Park.

Le Vif/L’Express : Quel est le principe de Be Park ?

Julien Vandeleene : C’est un concept de parking partagé que l’on paye à la minute. Tout le monde est aujourd’hui confronté à des problèmes de parking. 30 % des embouteillages dans les villes sont liés à la recherche d’emplacements. On souhaite apporter une solution à cette problématique de mobilité, comme d’autres acteurs.

Comment y parvenir ?

Notre mission est de rendre disponible au grand public des places de stationnement privées. Il y a une quantité importante de places de parking qui ne sont pas utilisées pendant toute la journée. Vu le coût d’une place et les besoins en termes de stationnement, ce sont des pertes importantes. Nous voulons combler cela.

Dans quels secteurs trouvez-vous principalement vos parkings ?

Dans la grande distribution, les parkings publics, l’immobilier et l’hôtellerie. Ces quatre secteurs nous mettent à disposition un nombre de places déterminé, le plus souvent 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. L’idée est vraiment d’optimiser les emplacements. On rassemble sur une seule plateforme plusieurs lieux de stationnement.

Cela fonctionne comment ?

L’accès à un parking se fait par le biais d’un téléphone portable. Deux possibilités : à l’aide d’un smartphone, on peut directement voir quels sont les emplacements libres. On inscrit ensuite son code dans la borne d’entrée, avant d’être automatiquement débité. Deux, en appelant le numéro de téléphone inscrit devant la barrière et en introduisant le code du parking. Le paiement se fait alors au préalable de manière électronique, par virement. Il n’y a pas de caisse, ni de ticket.

Pourquoi Nivelles ?

Il y a une migration des problèmes que connaissent les grandes villes vers les villes de taille plus petite. C’est notamment dû au problème de l’immobilier bruxellois. Nous avons rencontré les autorités nivelloises par hasard. Elles se sont montrées très intéressées par le projet. On sait que le bourgmestre Pierre Huart est un féru de réseaux sociaux et de nouvelles technologies.

Quels sont les parkings concernés dans la cité aclote ?

Il y a actuellement 160 places, que l’on peut retrouver au parking du Match (boulevard Fleur de Lys) et à celui d’Alpha Park (rue Saint-Georges). On est en pourparlers avec ING, l’hôpital, la sellerie et le Forem pour augmenter ce nombre et disposer de leur parking.

Xavier Attout

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