La Guerre, © STAATLICHE KUNSTSAMMLUNGEN DRESDEN

Otto Dix (1891 – 1969)

Considéré comme l’un des plus grands peintres allemands du siècle dernier, Otto Dix – dont les recherches s’étalèrent de l’expressionnisme au dadaïsme – est avant tout un homme profondément hanté par la guerre. La  » Der des Der « , dont il tira de nombreux dessins et croquis (plus de 600 dessins, aquarelles ou gouaches), le climat délétère de l’entre-deux-guerres qu’il traduit dans de nombreuses toiles (et qui lui valurent un procès pour  » atteinte au moral de la nation « ), puis l’avènement nazi. Comble du comble, cet homme qui détestait la guerre pour l’avoir trop vécue se retrouve enrôlé de force sous les drapeaux allemands et de ce fait, emprisonné quelques mois plus tard par les Français.

Sur le marché de l’art. Pour ses grands classiques (portraits ou peintures de guerre), comptez en centaines de milliers d’euros (record à 5 millions). Ses paysages ou natures mortes – sans grand intérêt, faut-il l’avouer – peinent à trouver acquéreur dans les dizaines de milliers d’euros.

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