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Loup de Bullange: restera, restera pas?

La petite famille d’Akela et de Maxima s’est agrandie à l’été dernier, mais on ne connaît pas encore le sexe des trois louveteaux que le biologiste Pascal Ghiette, attaché scientifique à la Région wallonne et membre du Réseau loup, parti photographier des oiseaux dans les Hautes Fagnes, le 25 juin 2021, a eu le bonheur d’approcher de très près, sous l’oeil tranquille d’Akela. Il ne se passe pas une semaine sans que des caméras automatiques ne donnent des nouvelles de la meute, dont le domaine vital (22 500 hectares) excède largement les Fagnes (6 000 hectares). En mai dernier, une « concurrence » s’est manifestée plus au sud-est, avec les pérégrinations du loup dit de Bullange, de race italo-alpine, à la différence du couple fagnard, d’origine germano-polonaise. Venu de France par le Grand-Duché et Bastogne, il semble hésiter entre Bullange et Vogelsang (Eifel, Allemagne). Grâce à l’analyse des traces génétiques prélevées récemment sur la carcasse d’un chevreuil à Krinkelt (Rocherath), on devrait bientôt savoir s’il faut le ranger parmi les dix-neuf loups « en dispersion » déjà observés en Belgique ou s’il devient « territorial » (six mois de présence attestée), attendant l’arrivée d’une partenaire.

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