Liberace, le roi flamboyant

Le Vif

«Regardez-moi bien. Je ne me suis pas habillé comme ça pour passer inaperçu.» Mort le 4 février 1987 à 67 ans dans sa villa de Palm Springs (il souffrait d’anémie, d’emphysème et de troubles cardiaques mais niait être atteint du sida), Wladziu Valentino Liberace fut avec sa virtuosité démonstrative et son amour du flamboyant l’un des plus excentriques pianistes de l’histoire. Longtemps, il n’a pas eu bonne presse. Tape-à-l’œil et bling-bling, il passait pour un musicien médiocre, sinon drôle et divertissant. Nourri non sans gossip par deux de ses protégés, l’un de ses imitateurs, Tony Palmer (le réalisateur de The World of Liberace) ou encore son avocat, ce documentaire raconte cet étrange personnage qui a été le roi de Las Vegas avant Elvis, a transformé son garage en casino pour sa mère et pouvait sortir d’un œuf de Fabergé géant vêtu d’un costume en plumes de dindon. Ma vie avec Liberace de Steven Soderbergh entame à 20 h 55 une soirée tout entière dédiée à l’extravagant…

Documentaire de Jeremy JP Fekete.

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