Parmi les œuvres de Willy Anthoons, Composite (1960), une composition de papiers de couleur déchirés et collés. © Willy Anthoons/Coll. Galerie Verbaet

L’esprit de la matière

Le Vif

Un peu plus de quarante ans après sa mort, il était grand temps d’offrir une rétrospective digne de ce nom à Willy Anthoons (1911 – 1982), sculpteur associé au mouvement de la Jeune peinture belge. Cette initiative opportune est à découvrir au Mill, le musée Ianchelevici La Louvière. Pourquoi faut-il s’y rendre? Pour découvrir le travail d’un artiste ayant su réinventer sa pratique. Alors qu’il voit le jour dans une famille de sculpteurs-ébénistes, Anthoons ne se contentera pas d’ânonner la tradition. Au contraire, il s’éprend d’avant-garde, comme en témoigne l’emblématique Cathédrale humaine (1948), pièce en bois d’orme nouant anatomie et architecture de manière lumineuse. Nourri par l’abstraction, ce natif de Malines signera tant des pièces d’art sacré que des mobiles en aluminium plié et de très convaincantes compositions de papiers de couleur déchirés et collés.

Au Mill, à La Louvière, jusqu’au 14 mai.

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