Les tueurs fous courent toujours, leur mobile reste un mystère

Le Vif

Ils restent les criminels les plus recherchés du royaume.

Des tueurs sans visage, sans nom, sans mobile identifié, insaisissables, police et justice à leurs trousses depuis quarante ans. Ils signent leur premier forfait contre une grande surface à Genval, le 11 février 1983. Un pays tout entier s’épouvante à suivre une équipée sauvage sans logique apparente, pour des butins sans rapport avec les bains de sang commis. Vingt-huit morts au total, avant de s’évanouir dans la nature en toute impunité.

Car le carnage se double d’un naufrage, policier et judiciaire, le plus retentissant que la Belgique ait connu. La traque s’égare au fil de bévues qui font travailler les imaginations.

On croit voir la main de ces tueurs fous du Brabant dans une tentative de déstabilisation de l’Etat avec d’(ex-)gendarmes à la manœuvre, dans un chantage aux «ballets roses» impliquant de gros bonnets, dans un racket visant la chaîne Delhaize.

Pistes à ce jour sans issue et une affaire non classée qui peine à rebondir au fil de l’une ou l’autre arme repêchée dans un canal, de la confession posthume d’un ex-gendarme à la taille de géant et autoproclamé tueur du Brabant. Dernier épisode en date: l’arrestation, fin janvier dernier, en Thaïlande, de l’ex-gendarme Robert Beijer, vieille connaissance du dossier, souvent suspecté jamais inculpé, attendu en Belgique. Pour enfin savoir?

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