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Le syndrome post-soins intensifs

La moitié des patients gravement atteints par la covid-19 et qui ont fait un séjour prolongé aux soins intensifs développent des plaintes physiques, psychologiques et cognitives de longue durée.

Il est évident qu’on ne ressort pas en pleine forme d’un séjour aux soins intensifs – les patients placés sous respirateur, en particulier, devront encore subir un long parcours de récupération. Au-delà des patients covid, le syndrome post-soins intensifs (SPSI) concerne potentiellement toute personne victime d’une maladie engageant le pronostic vital mais le problème semble tout de même être devenu plus fréquent au cours de la pandémie. Décrit pour la première fois en 2012, le SPSI se caractérise par des plaintes physiques (dues principalement à une faiblesse musculaire généralisée suite à la perte de masse musculaire), des troubles de la concentration, des problèmes de mémoire, d’anxiété et de dépression, voire un syndrome de stress post-traumatique. Il faut parfois une ou plusieurs années avant que le patient ne récupère totalement. Le SPSI étant encore un phénomène largement méconnu, ses symptômes sont parfois attribués à une covid de longue durée, sans lien avéré entre les deux.

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