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Le pétard

La fin de l’année approche et les pétards sortent de leurs boîtes. Non pas les joints, mais les petits explosifs qui déflagrent dans nos longues nuits d’hiver. « Le pétard procure une émotion unique située entre la peur, l’appréhension, l’excitation et la joie lorsqu’il explose », s’exalte le site de Pétards Artifices. Tout le monde ne l’entend pas de cette oreille, même assourdie. Le pétard, surtout le gros calibre, peut s’avérer dangereux pour celui qui le manipule, et une forte nuisance sonore pour l’entourage, en particulier les cardiaques, ceux qui possèdent des animaux de compagnie ou les parents qui regardent, attendris, leur bébé enfin endormi. Raison pour laquelle les règlements de police tendent à les interdire, au même titre que les feux d’artifice, même s’ils continuent à se vendre légalement. L’adulte européen, ce vieil aigri? La ville de Conakry, en Guinée, vient de prendre les mêmes dispositions. Mais la tentation reste forte. Surtout si ce sont des policiers eux-mêmes qui donnent le mauvais exemple en faisant exploser de tonitruants pétards en pleine zone urbaine, comme lors de leurs récentes actions de blocage à Bruxelles. Les garnements pris sur le fait auront de quoi leur répondre.

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