Le « Moi, je… »

Dans Le Vif du 7 avril, le premier article consacré à l’élection présidentielle française mettait en avant comment les personnalités ont pris le pas sur les idéologies. Affirmation parfaitement exacte qui s’est ressentie plus particulièrement chez Les Républicains. Combien de fois n’ai-je pas entendu de leur candidate: « Moi, je… », agrémenté de temps en temps de petites phrases assassines envers Emmanuel Macron? Mais ce n’est pas tout. Au lendemain du scrutin, Madame Pécresse, le visage fermé, l’air conquérant, fend la cohorte de reporters, demande le silence et déclare avec aplomb: « Je voterai au second tour Macron et j’ai besoin de vous, il me faut cinq millions d’euros avant le 15 mai pour rembourser le montant emprunté dans le cadre de ma campagne. » Le « moi » jusqu’au bout! N’y – a – t- il pas des moments où la discrétion et l’humilité s’imposent?

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