Le code QR aura-t-il la peau du code-barres? © National

Le code-barres

Le Vif

Il est déjà quinquagénaire! Né en 1973, aux Etats-Unis, le premier code-barres est scanné sur un paquet de chewing-gum. Grâce à ses 24 barres (qui sont la transcription de ses treize chiffres), fini alors les étiquettes de prix collées à la main sur chaque produit et les fermetures pour inventaire. Cinquante ans plus tard, il déclenche plus de dix milliards de bips par jour dans le monde aux caisses des magasins. Et plus d’un milliard de références de produits en portent un. Symbole de la consommation de masse, ce code à treize chiffres constitue le numéro d’identification d’un produit, sa carte d’identité. Mais il n’est plus dans le coup. Calibré à l’origine pour des produits neufs sortis d’usine, le code-barres trouve ses limites face à de nouveaux usages, comme la revente, la réparation, le reconditionnement, la location, la vente en vrac… Les nombreuses vies d’un produit nécessitent de compléter sa carte d’identité, d’allonger le code-barres au-delà des treize chiffres. Ou de le remplacer par un code QR (Quick Response Code, «code à réponse rapide»). En effet, celui-là est nettement plus «in». Etant lié au Net, il contient beaucoup plus d’informations. A la caisse, il permet de bloquer directement un produit contaminé ou d’appliquer une réduction sur un produit proche de sa date de péremption. A la maison, il permet aux consommateurs, à l’aide de leur smartphone, d’obtenir le numéro de lot en cas de rappel de produits, son empreinte carbone, l’origine de ses ingrédients ou le nom de l’éleveur.

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