2019, l'année d'Angèle, doublement couronnée aux Victoires de la musique. © loic venance/belgaimage

La reine Angèle

On l’avait pressenti en 2017, prédit en 2018 : 2019 a été l’année d’Angèle. Sorti il y a un peu plus d’un an, Brol, le premier album de la jeune Bruxelloise, a suivi une trajectoire uniformément ascendante. Avec l’autre A – Aya Nakamura, également née en 1995 -, Angèle est devenue le visage jeune et féminin d’une pop française en pleine mutation. Sa maîtrise des réseaux a évidemment joué mais ce sont surtout ses mélodies malicieuses qui se sont fait une place dans l’air du temps. Y compris pour leur capacité à le commenter – comme quand la chanteuse appuie ses convictions féministes sur Balance ton quoi.

Résultat : elle s’est retrouvée dans les plus gros festivals et en couverture de Télérama, sur le plateau des NRJ Awards et celui de Laurent Delahousse. Avec tout ce que cette (sur)exposition peut aussi contenir de pervers : devenue star, Angèle est désormais traquée par les magazines people.

En attendant, Brol a dépassé les 600 000 exemplaires ( ! ) vendus en France. Dès le début de l’année, il était d’ailleurs récompensé de deux Victoires de la musique : celle de l’album-révélation de l’année, et du meilleur clip pour Tout oublier, le duo avec son frère Roméo Elvis. Le rappeur a lui-même sorti un premier album  » officiel « , Chocolat, disque de platine en France (100 000 ventes), prétexte d’une grande tournée des Zénith. Famille royale…

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