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La pollution atmosphérique nuit-elle à notre cerveau ?

De plus en plus de recherches démontrent que la pollution de l’air n’épargne aucune partie de notre organisme, même le cerveau. Aux États-Unis et au Danemark, par exemple, davantage de dépressions et de troubles bipolaires sont diagnostiqués dans les régions où la qualité de l’air est mauvaise (1). Des chercheurs mexicains et britanniques ont découvert dans le cerveau de personnes Alzheimer de très fines particules provenant de processus de combustion (2), soit via les poumons, soit directement via l’inspiration par le nez. À Londres, des chercheurs ont observé davantage de dépressions, de troubles du comportement et autres problèmes de santé mentale chez des jeunes de 18 ans qui avaient grandi dans une atmosphère fortement polluée (3). En Chine et en Espagne, un lien étroit existerait entre la pollution atmosphérique et les prestations intellec- tuelles, les troubles de la concentration et de la mémoire (4,5). Certains médecins n’hésitent d’ailleurs pas à parler d’une catastrophe sanitaire mondiale.

Source sur demande auprès de Jan.Etienne@Bodytalk.be

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