© getty images

La dune

En France, à la dune du Pilat, près d’Arcachon, en Nouvelle-Aquitaine, on s’alarme des mètres perdus de la plus haute dune d’Europe. Des centaines de kilomètres plus haut, à Tardinghen, près de Wissant, sur la Côte d’Opale, un linéaire de défense en bois retient le sable qui, depuis des années, file vers la mer. En Belgique, 4Sea, qui réunit des associations de défense de l’environnement, exhorte les communes côtières à favoriser l’implantation de végétaux dans les dunes pour les maintenir en l’état. A Gran Canaria, l’affaire est toute autre! Dans cette île des Canaries espagnoles, les quatre kilomètres carrés de dunes de la réserve naturelle de Maspalomas (photo), à l’extrême sud de l’île, également surnommée « Le Petit Sahara », sont menacés par… les touristes qui s’y livrent à des ébats sexuels. C’est ce que démontrent des chercheurs dans un article à paraître le 15 janvier prochain dans Journal of Environmental Management, revue dédiée aux recherches originales liées à la gestion de l’environnement. Ils y ont pointé quelque trois cents lieux où, du fait de leurs envolées charnelles, mais aussi de leurs déchets (dont des préservatifs) laissés à l’abandon, les touristes détruisent la faune locale, dont des plantes rares.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire