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En Zambie, à l’aube du safari

Le Vif

Effacée par le tourisme de masse, la philosophie originelle du safari imprègne encore l’une des régions les plus sauvages et les mieux préservées d’Afrique: le bassin du Zambèze. Récit d’une odyssée subjuguante.

Semblable à un aigle des savanes, notre petit coucou à hélice survole l’escarpement de Muchinga, secoué par les courants thermiques qui animent l’air chaud et poussiéreux. Au loin, les larges méandres du Zambèze se dessinent à travers la brume. Le fleuve doit probablement son nom au peuple autrefois installé sur les rives d’un lac situé plus au nord, dont on a longtemps cru qu’il y prenait sa source. Vasco de Gama, le premier Européen à le «découvrir» en 1498, lui donna le nom de Rio dos Bons Sinais, la «rivière des bons présages». Trois cent cinquante ans plus tard, l’explorateur britannique David Livingstone fut lui aussi impressionné par la puissance majestueuse du Zambèze – son expédition initiale sur le fleuve, vers l’aval et l’océan Atlantique, faillit d’ailleurs lui coûter la vie. Plus tard, en remontant vers l’amont, il fut le premier Européen à poser les yeux sur la Mosi-oa-Tunya – la «fumée qui gronde – , une formidable chute d’eau qu’il baptisa en hommage à la reine Victoria.

Les qualités des guides sont essentielles: une connaissance académique de la faune et de la flore, une expertise en matière de conservation, une capacité à créer une connexion entre les visiteurs et la nature.

Tandis que l’avion poursuit sa descente, en dessous de nous un troupeau d’une trentaine d’éléphants s’engage dans l’eau scintillante. Utilisant leur trompe comme tuba, les colosses se fraient un chemin vers l’un des îlots couverts d’une herbe vert émeraude. Un peu plus loin, des crocodiles gros comme des troncs d’arbre se dorent au soleil sur les bancs de sable. Les berges du vieux fleuve sont bordées de kads, de grands arbres épineux qui peuvent atteindre trente mètres de hauteur et sont particulièrement bien adaptés à la sécheresse, tandis que ses zones plus profondes accueillent des hordes d’hippopotames. Un spectacle fascinant. Et nous n’avons même pas encore atterri…

L'équipe de guides du Chiawa Camp, élue meilleure d'Afrique, compte aujourd'hui une majorité d'autochtones, dont Christopher Farao, depuis 22 ans.
L’équipe de guides du Chiawa Camp, élue meilleure d’Afrique, compte aujourd’hui une majorité d’autochtones, dont Christopher Farao, depuis 22 ans. © PIE AERTS

Le pays des géants

On entend souvent dire que la nature vierge de Zambie rappelle l’Afrique australe telle qu’elle était il y a dix ou quinze ans. Plus d’un tiers du pays se compose de zones protégées abritant des biotopes variés et une faune d’une extraordinaire diversité. Le safari, ici, n’a pas encore pris la dimension commerciale qui met à mal d’autres régions. On y observe encore les animaux dans leur environnement naturel, sans forcément être entouré de dizaines de véhicules bondés. L’éventail des activités proposées est large, des classiques safaris à pied ou en voiture aux circuits en bateau ou canoë en passant par la pêche et les excursions en avion.

La première étape de notre voyage est le Lower Zambezi National Park, une réserve de plus de 4 000 km2 bordant la rive septentrionale du Zambèze. Avant d’être officiellement reconnue parc national en 1983, elle a longtemps été le terrain de chasse privé du président zambien ; sa nature a donc été largement épargnée par les ravages du tourisme de masse. «Lorsque nous sommes arrivés ici à la fin des années 1980, nous étions le seul tour opérateur du parc», se souvient Grant Cumings, le propriétaire de Chiawa Camp, qui a immédiatement été séduit par le potentiel de cette région brute et authentique. «Comme nous ne cessions d’ouvrir de nouvelles pistes, de découvrir de nouveaux endroits, chaque safari était un vrai voyage de découverte entre les lions boueux, les oiseaux rares, les immenses troupeaux d’éléphants et une formidable diversité de chiens sauvages.» Le tout premier camp du lieu continue, aujourd’hui encore, à jouer un rôle majeur dans la protection de la nature, contribuant au développement de l’écotourisme en Zambie et multipliant les dons au profit de l’ONG locale Conservation Lower Zambezi (CLZ).

A environ une heure en aval, le second campement de Grant Cumings, celui d’Old Mondoro, est un camp de brousse intimiste niché dans une vallée plantée de kads avec vue sur un labyrinthe de canaux peuplés d’hippopotames. Terrain de chasse idéal pour les lions ou les léopards, l’endroit est surtout le «pays des géants», celui où les pachydermes viennent par troupeaux entiers s’abriter à l’ombre des arbres séculaires et se régaler de leurs gousses. La sensation qui domine, ici, est celle d’avoir été parachuté dans un monde irréel, une forêt secrète où la nature se dévoile dans toute la splendeur de sa force vitale…

Tout l’art des guides

En ce début octobre, dans le parc, les températures sont élevées et l’air extrêmement humide. L’eau se fait rare, obligeant la plupart des animaux à converger vers les rives du fleuve. Après s’être gavés de gousses de kads dans la relative fraîcheur du matin, les éléphants et les buffles passent les heures les plus chaudes dans l’eau… et nous suivons leur exemple, débutant et achevant nos journées dans la brousse, en quête de fraîcheur quand le soleil tape dur.

Christopher Farao, guide dans le Bas-Zambèze depuis 22 ans, nous accompagne pour toutes nos sorties. «Autrefois, près de 90% des guides de Zambie étaient des blancs, souvent venus du Zimbabwe. Il n’y avait pratiquement pas de vrais guides locaux. C’est Grant qui a rompu avec cette tendance», nous explique-t-il. Zambien de souche, Grant Cumings a été le premier à obtenir une licence pour organiser des parcours guidés dans la région et la cheville ouvrière du développement des safaris touristiques dans son pays. Son programme de formation a rapidement gagné une reconnaissance internationale avant d’être repris par le gouvernement il y a quelques années. Il a déjà permis à de très nombreux Zambiens d’accéder au statut de guides de safari certifiés. L’équipe de Chiawa Camp, élue meilleure d’Afrique, compte aujourd’hui une majorité d’autochtones.

Les éléphants nous permettent d’être là en leur présence, de partager cet espace avec eux.
Les éléphants nous permettent d’être là en leur présence, de partager cet espace avec eux. © PIE AERTS

En l’espace de trois jours, nous croisons des lions, des léopards, des chiens sauvages et de gigantesques troupeaux d’éléphants. Armées de nos appareils photo et carnets de notes, nous nous efforçons avidement de capturer chaque expérience… jusqu’à ce que Christopher nous appelle à ralentir. Le quatrième matin, lorsque nous nous arrêtons près d’un éléphant mâle en plein bain de poussière, notre guide nous demande de laisser notre matériel de côté et de sortir de la voiture. «Venez, chuchote-t-il, installez-vous près de moi.» Nous restons assis pendant une bonne demi-heure à moins de cinquante mètres de l’animal, sans piper mot, avant que Christopher ne rompe le silence. «Que voyez-vous? Je veux dire, que voyez-vous vraiment?», nous demande-t-il en nous fixant d’un regard pénétrant avant de répondre lui-même à sa question. «Ce n’est pas juste un éléphant qui se roule dans la poussière. C’est un éléphant qui a déjà toute une vie derrière lui, qui arpente cette forêt depuis quarante ans ou plus. Peut-être n’a-t-il jamais rien connu d’autre, peut-être est-il arrivé ici après avoir été chassé de l’endroit qui l’a vu naître. Peut-être a-t-il vécu la guerre ou a-t-il dû se battre pour survivre. Et pourtant, il nous permet d’être là en sa présence, de partager cet espace avec lui.»

Tout en marchant, nous contemplons les arbres en se questionnant sur leur âge, leur vécu, ou le nombre d’années qu’il leur reste à trôner en ces lieux majestueux.

Les qualités des guides, ici, sont essentielles: une connaissance académique de la faune et de la flore, une expertise en matière de conservation, une capacité à créer une connexion entre les visiteurs et la nature. Mais il faut plus qu’une licence et des atouts pour faire un guide extraordinaire. «Ce métier, c’est un art, je dirais presque une sorte d’artisanat, commente Grant Cumings à notre retour au camp. Les meilleurs guides sont ceux qui savent comment raconter une histoire, qui vous emmènent à l’aventure, qui vous enchantent par leurs récits, peu importe ce que vous voyez devant vous. Selon moi, l’hospitalité et l’accueil sont d’ailleurs des aspects secondaires. A bien des endroits d’Afrique, hélas, c’est le contraire: le nombre de services au dîner ou la vue sur le soleil couchant prennent parfois le pas sur cette communion avec la nature qui est, qui devrait être, au centre de notre travail.»

Envisager le monde sauvage avec d’autres yeux...
Envisager le monde sauvage avec d’autres yeux… © PIE AERTS

Éloge de la lenteur

Concevoir une expérience simple et pure du safari, est également l’ambition du Zambien Luke Evans et du Sud-Africain Kyle Branch, deux jeunes guides privés qui accompagnaient les voyageurs à la découverte des sites les plus convoités d’Afrique australe et orientale depuis une dizaine d’années lorsqu’ils ont décidé de développer une approche différente. «C’est en me laissant tomber sur les draps de soie d’un lit king size au terme d’une journée dans la brousse que j’ai soudain pris conscience que, derrière le luxe et la splendeur, je ressentais une impression de manque, admet Kyle. Pas moyen de regarder dehors, pas le moindre bruit… J’étais entouré d’influences humaines et déconnecté de la réalité de la brousse.»

C’est ainsi qu’est né Tusk & Mane Safaris, un camp mobile et durable sur les berges du Zambèze qui offre à ses hôtes un retour aux origines du safari – des tentes classiques du style de celle d’Hemingway, un feu de camp, une douche à seau et des nuitées sous les étoiles. Les fenêtres de gaze laissent non seulement entrer une brise bienfaisante, mais aussi les mille bruits de la nuit: le coassement des grenouilles, le rugissement des lions ou le craquement des branches au passage des éléphants en quête de nourriture. Les activités, elles, font la part belle aux randonnées à pied et excursions en canoë. Nous passons nos journées à explorer en barque les petits canaux du Zambèze, glissant sans bruit sur l’eau entre les hippopotames qui somnolent et les éléphants qui viennent se désaltérer au bord du fleuve. Une approche «lente» qui, curieusement, procure des émotions bien plus fortes qu’une quête effrénée des fameux Big Five. Partout autour, des yeux nous surveillent – sous l’eau ceux des crocodiles, sur les berges ceux des buffles d’eau, au sommet des arbres ceux des pygargues et des vautours.

Le paysage offre au regard aussi bien de vastes étendues de brousse et des cours d’eau asséchés qu’une végétation ripuaire luxuriante.
Le paysage offre au regard aussi bien de vastes étendues de brousse et des cours d’eau asséchés qu’une végétation ripuaire luxuriante. © PIE AERTS

En silence, sans courir

Le «grand-père du safari», Norman Carr, est à la fois un pionnier et une personnalité majeure de l’histoire de Zambie. Difficile de s’installer autour d’un feu de camp sur les berges du Zambèze sans entendre prononcer son nom et saluer son héritage. Il y a un demi-siècle déjà, il clamait à qui voulait l’entendre que les efforts de conservation de la nature africaine ne porteraient leurs fruits que si les bénéfices étaient équitablement partagés et profitaient en premier lieu à la population installée aux abords des parcs nationaux – un principe aujourd’hui largement accepté et appliqué. L’homme a aussi imaginé les premiers safaris à pied qui font aujourd’hui la renommée du pays, convaincu qu’on n’apprend vraiment à connaître un endroit qu’en l’arpentant. Et de fait, en marchant, on capture une multitude de détails: le parfum sucré des bourgeons de trichilia, une maman zèbre qui renifle son bébé, l’affection que portent les singes à leurs congénères…

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Notre seconde étape, le South Luangwa National Park, est ni plus ni moins que le berceau du safari à pied. Isolé et farouche, le paysage offre au regard aussi bien de vastes étendues de brousse et des cours d’eau asséchés qu’une végétation ripuaire luxuriante et des taillis impénétrables. Notre objectif? La randonnée «A walk on the wild side» – tout est dans le nom. Accueillis au Puku Ridge Lodge par Andrew Mweetwe, nous quittons le camp avec un dernier conseil: «Ne partez jamais en courant dans la brousse. Ça, vous le faites chez vous, dans votre club de sport ou au parc le plus proche, mais pas ici.»

En marchant, nous avons l’impression d’entendre chaque bruissement, chaque craquement dans les bosquets qui nous entourent, chaque brindille qui se brise sous nos semelles. Nous admirons les acrobaties des guêpiers bariolés et scrutons le vol des calaos qui passent au-dessus de nos têtes. A l’approche de la rivière, à une trentaine de mètres de nous, trois lions se prélassent dans le sable, et nous nous installons à même le sol pour les regarder longuement, ébahis. Durant un instant, nous nous demandons si les fauves ont remarqué notre présence… jusqu’à ce qu’ils lèvent la tête et jettent un coup d’œil furtif dans notre direction.

Sans faire de bruit, Andrew sort de son sac à dos un carnet rempli de notes. Depuis plus de dix ans, il consigne chacune de ses rencontres avec un prédateur, décrivant ses observations et impressions et tentant d’en interpréter les agissements à la lumière de ses connaissances et de ses années d’expérience. C’est sa manière de se familiariser avec les animaux et leur caractère, d’apprendre à comprendre l’évolution de la nature, d’identifier des cycles, des dynamiques, des particularités ou des comportements qui se transmettent de génération en génération. «A chaque observation, j’essaie en première instance d’identifier l’animal en tant qu’individu pour adapter mon approche et pour parvenir à une expérience la plus positive possible, pour lui et pour mes hôtes, précise-t-il, et aussi un peu parce que la brousse continue à me fasciner», ajoute-t-il en riant. Cela faisait quelques semaines qu’il n’avait plus vu ces trois lions, et c’est non sans satisfaction qu’il se régale de leur retour en terrain connu, car c’est un signe qu’ils s’y sentent bien.

Les pachydermes viennent par troupeaux entiers s’abriter à l’ombre des arbres séculaires. La sensation est celle d’avoir été parachuté dans un monde irréel.

Laissant les grands félins derrière nous, nous consacrons le reste de l’après-midi à décoder les traces laissées un peu partout par les animaux: la queue d’un crocodile, le menton d’un hippopotame, les empreintes plus ou moins grandes des éléphants, la différence entre les pattes d’un léopard, d’un chien sauvage et d’une hyène, et les marques des insaisissables créatures de la nuit, comme les zorilles et les oryctéropes. En marchant, nous repensons aux paroles de Christopher, à la manière dont il nous a fait poser un regard différent sur cet éléphant solitaire. Un safari à pied produit exactement le même effet: il permet d’envisager le monde sauvage avec d’autres yeux. A pied, nous contemplons les arbres en se questionnant sur leur âge, leur vécu, le nombre d’années qu’il leur reste à trôner en ces lieux majestueux, et le nombre d’éléphants et de buffles ayant somnolé à l’ombre de leurs branches dans la chaleur de midi avant d’aller se frotter contre leur écorce pour racler la boue de leur dos. Nous regardons les bousiers, ces petits scarabées capables de déplacer jusqu’à trente fois leur poids. Nous analysons les nids complexes de différentes espèces de tisserins. Le moment le plus intense se produit au cœur de la forêt, lorsque nous nous retrouvons nez à nez avec un éléphant mâle. Le corps, à cet instant précis, est traversé par une poussée d’adrénaline. Bouche bée, nous épions l’animal qui secoue un grand kad pour en faire tomber les gousses. Suffisamment loin pour qu’il n’y ait pas de danger immédiat, mais tout de même assez près pour éveiller son intérêt autant qu’il éveille le nôtre. Une expérience inouïe, une de plus, dans cette randonnée décidément déconcertante…

Les mille ramifications de la rivière se fraient un chemin vers des lacs en fer à cheval qui scintillent sous le soleil.
Les mille ramifications de la rivière se fraient un chemin vers des lacs en fer à cheval qui scintillent sous le soleil. © PIE AERTS

Vue des cieux

Si la vallée de Luangwa offre un spectacle de toute beauté sur terre, elle est encore plus extraordinaire auscultée du ciel. Les mille ramifications de la rivière se fraient un chemin vers des lacs en fer à cheval qui scintillent sous le soleil ou vers des lagunes aux eaux d’émeraude. Le paysage se teinte jusqu’à l’horizon et bien au-delà du vert des mopanes, des arbres endémiques de l’Afrique australe qui représentent une source majeure de nourriture pour les éléphants. Ici aussi, les inévitables hippopotames sont présents par milliers dans les méandres de la rivière, à moitié dissimulés sous la surface des eaux.

John Coppinger et son épouse Carol vivent et travaillent depuis plus de trente ans dans la vallée. Ils exploitent cinq camps de brousse en Zambie sous la bannière de leurs Remote Africa Safaris. Autrefois pilote de brousse commercial, John a aujourd’hui troqué son avion pour un planeur moins conventionnel. Après s’être installé avec Carol à Tafika – dont le nom signifie «nous voilà arrivés» dans la langue chewa locale – , il a fait l’acquisition d’un microlight, un deltaplane motorisé ultraléger qui lui permet de voler plus lentement et plus bas qu’un avion sans déranger la faune. Tôt le matin puis en fin d’après-midi, il s’envole pour repérer de haut les braconniers, les feux de brousse et les grands troupeaux d’éléphants – il est d’ailleurs devenu un maillon indispensable de l’équipe de la Zambia Wildlife Authority qui lutte frénétiquement contre le braconnage. Ces innombrables heures de vol lui ont appris à lire le paysage en dessous de lui presque comme un livre. Le visage caressé par le vent, entouré d’oiseaux de proie, il savoure sa liberté.

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Exceptionnellement, il arrive à John d’embarquer un passager. Ce jour-là, c’est notre photographe Pie qui a la chance de prendre place sur le second siège du planeur – celui-là même que notre hôte utilisait dans les années 1990 pour transporter son ordinateur portable lors de ses visites hebdomadaires à Mfuwe, le plus proche village disposant d’une connexion stable. Avant la généralisation des téléphones satellites et de l’accès à Internet, c’est par cette voie qu’il communiquait avec le monde extérieur. Après quatre heures de vol, lorsque John et Pie reviennent au camp, c’est au travers des images glanées que nous profitons, à notre tour, des mille motifs et textures de ce paysage déployant à l’infini ses forêts de mopanes et ses troupeaux d’éléphants. Plus aucun doute n’est permis: où que l’on aille, peu importe la manière dont on s’y déplace, la Zambie régale les yeux et transcende les émotions. Cela tout en rappelant à chaque recoin la beauté sauvage et régénérante de l’immense Afrique…

Tous les animaux ne sont pas sauvages sur les rives du Zambèze.
Tous les animaux ne sont pas sauvages sur les rives du Zambèze. © PIE AERTS

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