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En finir avec le doute!

Ces dernières décennies, les vaccins ont sauvé des centaines de milliers de vies humaines. Prenez le virus de la variole, qui a tué 500 millions de personnes en un siècle: grâce au vaccin antivariolique, ce redoutable tueur a aujourd’hui disparu de la Terre. Le virus de la poliomyélite aussi est en passe s’éteindre, malgré quelques foyers qui subsistent encore çà et là en Asie.

Malgré leur efficacité, les vaccins soulèvent encore des interrogations, comme en témoigne la pandémie actuelle: même si la majorité des gens est prête à se faire vacciner contre la covid-19 sans la moindre hésitation, une minorité non négligeable continue à hésiter. Le scepticisme vaccinal n’est pas nouveau: d’autres vaccins en ont fait les frais ces dernières décennies, comme ceux contre la rougeole et le HPV. Sans raison. La vaccination contre le HPV ouvre en effet la voie à l’éradication du cancer du col de l’utérus…

Les piqûres qui pourraient sauver tant de vies dans le monde continuent à susciter de vives émotions. Pourquoi tant de doutes face à ce qui représente indubitablement l’un des plus formidables progrès de la médecine? Ce scepticisme vaccinal a mille visages, parfois sans rapport direct au vaccin.

D’après un sondage réalisé auprès de 15.719 Belges (40% de Francophones et 60% de Néerlandophones, 50% d’hommes et 50% de femmes) en janvier 2021 par des chercheurs francophones et flamands sous la direction de l’université de Gand, 77% de la population sont déjà résolus à se faire vacciner contre la covid-19. C’est 21% de plus que fin 2020, même s’il ne s’agit toujours que d’un « instantané » de la situation.

Les chercheurs ont également examiné les facteurs qui renforcent la volonté d’accepter le vaccin. La méfiance semble avoir fortement diminué, à présent que des millions d’Européens ont déjà reçu leur première dose, mais la volonté de se protéger contre la covid-19, de réduire le risque pour les autres (parce que l’on est moins contagieux une fois vacciné) et de faire preuve de solidarité reste tout de même la raison principale. Tout le monde n’est toutefois pas sur la même longueur d’ondes. En général, les seniors sont plus enclins à accepter le vaccin, ainsi que les hommes et les personnes avec un bon niveau de formation. Les réticences sont moins marquées en Flandre que dans le Sud du pays.

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