Avocats d’indéfendables
Je reviens sur votre article «Ces avocats qui défendent les indéfendables» (Le Vif du 17 novembre) et souhaite réagir aux propos de Me Renaud Molders-Pierre qui, à travers une métaphore, se compare à un chirurgien traitant une tumeur ; fort prétentieux, cet avocat! Dans le cas du médecin, celui-ci se bat pour éradiquer le mal et mettre fin aux dommages ; quant à vous, avocat, vous faites en sorte de préserver le mal, de trouver des éléments pour minimiser son impact, atténuer les responsabilités de votre client. Vous êtes tout à fait à l’opposé du geste posé par le médecin. Je comprends votre attitude dans la mesure où les grands délinquants constituent votre fonds de commerce, les préserver ne fait qu’alimenter le circuit économique entretenu par la sphère judiciaire.
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