Bernie Sanders et Hillary Clinton © REUTERS

USA: Bernie Sanders négocie son ralliement à Hillary Clinton

Pour le symbole, Hillary Clinton a remporté mardi le dernier scrutin des primaires démocrates, à Washington, le même soir où elle rencontrait Bernie Sanders, qui conditionne son ralliement.

La candidate démocrate à la Maison Blanche a été déclarée gagnante par les chaînes CNN et NBC dans la capitale fédérale, où elle obtenait près de 80% des voix selon des résultats portant sur un tiers des bureaux de vote.

Elle avait déjà scellé l’investiture la semaine dernière en dépassant le nombre de délégués requis pour être désignée lors de la convention de Philadelphie, du 25 au 28 juillet.

Au total, des primaires ou des « caucus » (assemblées d’électeurs) ont été organisés dans les 50 Etats américains, les cinq territoires (Porto Rico…) ainsi qu’à Washington D.C., dont le statut juridique est à part. Les démocrates de l’étranger ont également été consultés. Hillary Clinton a remporté 34 de ces 57 scrutins.

Négociations

Mais Bernie Sanders ne s’est pas officiellement déclaré vaincu et semble négocier son ralliement formel, qui pourrait se traduire par la « libération » de ses délégués à la convention, afin de pouvoir symboliquement désigner à l’unanimité Hillary Clinton.

Il a détaillé ses conditions lors d’une conférence de presse mardi à Washington. Il réclame en premier lieu une réforme du système des primaires démocrates.

Le sénateur a ensuite réclamé la désignation d’une nouvelle direction du parti démocrate afin de remplacer notamment la présidente actuelle, Debbie Wasserman Schultz, contestée par son camp en raison de son biais perçu en faveur de Hillary Clinton.

Et il a enfin appelé à la suppression du statut de superdélégué. Les superdélégués sont des élus et responsables du parti démocrate qui ont le droit de voter à la convention d’investiture, sans être liés par les résultats des primaires.

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